Thèse soutenue

Trois essais sur l'essor et la gouvernance des fonds souverains

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Auteur / Autrice : Valérie Kinon
Direction : Christelle Lecourt
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de Gestion
Date : Soutenance le 06/12/2021
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences Economiques et de Gestion d'Aix-Marseille (Aix-en-Provence ; 2000-....)
Jury : Président / Présidente : Gilles Dufrénot
Examinateurs / Examinatrices : Brigitte Chanoine
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-Yves Gnabo, Geoffroy Enjolras

Mots clés

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Résumé

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Les fonds souverains suscitent autant de curiosité que d’inquiétude, principalement en raison des craintes relatives aux réelles motivations qui les animent lorsqu’ils prennent des décisions d’investissement. L’augmentation significative du nombre de fonds depuis le début des années 2000 mais également les montants de plus en plus importants gérés par ce type d’investisseur ont renforcé ces inquiétudes. Le premier essai de cette thèse aborde les raisons qui motivent un Etat à créer un fonds souverain. Les déterminants de la création d’un fonds peuvent être d’ordre économique, politique ou institutionnel. La méfiance et la suspicion à l’égard de ces fonds et des véritables motivations et objectifs derrière leurs investissements peuvent s’expliquer par leur manque de transparence. Afin de permettre aux Etats dans lesquels ces fonds investissent d’appréhender le niveau de transparence et gouvernance des fonds souverains, divers indices ont été créés. Le deuxième chapitre propose un tour d’horizon des outils permettant d’évaluer la qualité des fonds en matière de transparence et de manière plus large, de gouvernance. Dans la lignée du deuxième chapitre et à partir de l’un des indices de gouvernance étudiés dans ce chapitre, le dernier essai étudie les déterminants de la gouvernance. L’objectif est de vérifier si la gouvernance des fonds souverains reflète ou s’écarte des normes de gouvernance et du régime politique propres à chaque pays. Cette analyse vise également à vérifier si les caractéristiques intrinsèques des fonds souverains (âge, taille) et le type de fonds (matières premières ou non) ont un impact sur leur niveau de gouvernance.