Thèse soutenue

Abenomics : nouveaux modèles macroéconomiques japonais

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Auteur / Autrice : Meryem Rhouzlane
Direction : Gilles Dufrénot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 03/12/2021
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Sciences Economiques et de Gestion d'Aix-Marseille (Aix-en-Provence ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Aix-Marseille School of Economics
Jury : Président / Présidente : Christelle Lecourt
Examinateurs / Examinatrices : Kimiko Sugimoto
Rapporteurs / Rapporteuses : Takashi Matsuki, Jean-Bernard Chatelain

Résumé

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Dans cette thèse, j'étudie les causes de la stagnation séculaire et ce qui peut être fait pour améliorer les conditions économiques au Japon. Le premier chapitre estime la courbe des taux au Japon afin d'examiner si elle a contribué à des faibles taux de croissance et d'inflation depuis les années 1990. Ce travail souligne l'importance de la prise en compte de l'écart des taux pour expliquer l'écart de production dans un environnement de borne inférieure zéro. En outre, il montre que l'écart de production négatif persistant peut justifier la faiblesse persistante de l'inflation au Japon au cours des dernières années. Le deuxième chapitre propose un modèle théorique de policy-mix pour Abenomics. Je souligne le succès de la politique Abenomics qui dépend principalement de la force et de la coordination des politiques fiscales et monétaires afin de sortir de la stagnation économique. Le troisième chapitre étudie la dimension macroprudentielle des politiques monétaires dans le but de stabiliser le cycle financier au cours des années depuis 2000 au Japon, au Royaume-Uni, aux États-Unis et dans la zone euro. Je souligne le rôle de la politique monétaire en tant qu'outil de prévention des déséquilibres financiers. Pour répondre à ces questions, j'ai utilisé des modèles à la fois théoriques et empiriques. L'approche théorique est basée sur des modèles de croissance endogène avec des dépenses publiques productives. L'approche empirique se concentre sur l'économétrie des séries temporelles, à savoir le filtre de Kalman et le VAR ; et les modèles de Markow-switching prenant en compte le taux d'intérêt implicite comme indicateur de l'orientation de la politique monétaire.