Analyse génomique comparative en taxonomie : classification et reclassification des espèces bactériennes
Auteur / Autrice : | Rita Zgheib |
Direction : | Pierre-Edouard Fournier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie santé. Microbiologie |
Date : | Soutenance le 25/11/2021 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences de la vie et de la santé (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Vitrome (Marseille) - Méditerranée Infection |
Jury : | Président / Présidente : Florence Fenollar |
Rapporteurs / Rapporteuses : Patricia Renesto, Max Maurin |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le monde regorge de bactéries. Le nombre estimé de bactéries non identifiées dépasse de loin les taxons actuellement validement publiés. La taxonomie est la première étape vers l'organisation de cette grande diversité de bactéries. Au début, les bactéries ont été classées en fonction de leurs caractéristiques morphologiques, physiologiques et biochimiques, et par hybridation de l'ADN. Dans les années 1980, les taxonomistes ont connu une révolution avec la proposition du gène de l'ARNr 16S comme marqueur phylogénétique. Ensuite, le séquençage du génome a été introduit et a montré une plus grande précision dans la discrimination entre les espèces bactériennes que le gène de l'ARNr 16S. En 2019, l'utilisation de séquences génomiques pour la description de nouveaux taxons bactériens est devenue obligatoire.Dans cette thèse, nous avons souligné l'importance des méthodes basées sur le génome dans la taxonomie bactérienne. Nous l'avons démontré en revisitant la taxonomie complexe du genre Pseudomonas à l'aide de critères génomiques. Nous avons analysé 558 génomes et avons constaté qu'au sein de ce genre plusieurs espèces nécessitaient une reclassification.Un deuxième aspect de cette thèse est l'utilisation de l'approche taxono-génomique polyphasique qui combine les caractéristiques phénotypiques bactériennes et l'analyse génomique pour décrire et caractériser de nouveaux taxons bactériens.Sur la base des résultats globaux présentés dans cette thèse, nous avons pu confirmer que l'utilisation de séquences de génomes en taxonomie représente un avantage même si certaines limitations sont encore rencontrées.