Thèse soutenue

Perception et reproduction des invariants cinématiques et acoustiques au travers de gestes sonifiés

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Auteur / Autrice : Manuel Dias Alves
Direction : Jean Vion-DuryMitsuko Aramaki
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Neurosciences
Date : Soutenance le 10/12/2021
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Perception, Représentations, Image, Son, Musique (PRISM, UMR 7061) (Marseille)
Jury : Président / Présidente : Jean-Louis Vercher
Examinateurs / Examinatrices : Camille Jeunet, Daniele Schön
Rapporteur / Rapporteuse : Brice Bathellier, Jean-Arthur Micoulaud-Franchi

Résumé

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Les mouvements humains ou biologiques sont régis par une cinématique spécifique qui peut être reconnue par des modalités visuelles et auditives. Nous nous sommes intéressés à la perception de ces mouvements au travers des sons pour savoir si le son d’un mouvement respectant une cinématique biologique était mieux perçu que le son d’un mouvement ne la respectant pas et si certaines caractéristiques spécifiques du son influençaient cette perception. Nous avons réalisé une expérience où les participants devaient écouter un son synthétisé évoquant un mouvement de dessin sur un objet et reproduire le geste perçu sur une tablette graphique. Les mouvements de référence suivaient ou non un mouvement biologique et correspondaient au dessin de différentes formes (ellipse/lemniscate/arche/pseudo-aléatoire) sur des objets évoquant certaines textures (bois/métal/liquide). Le modèle de synthèse sonore utilisé était un modèle intuitif basé sur l’approche écologique de la perception et sur le paradigme action-objet. Les profils de vitesse reproduits par les participants ont été comparés aux profils de vitesse utilisés pour la création des sons. Les participants avaient tendance à reproduire fidèlement le rythme de ces mouvements. Les profils de vitesse d'une ellipse qui suivaient un mouvement biologique étaient mieux reproduits que ceux qui étaient déformés. Les participants avaient des gestes plus lents pour les sons qui évoquent le métal. Nos résultats suggèrent une meilleure reproduction des mouvements qui suivent un mouvement biologique et une influence des propriétés de l'objet évoqué sur le mouvement évoqué.