Section efficace de fission du 242Pu : progrès théoriques et expérimentaux
Auteur / Autrice : | Carole Chatel |
Direction : | Olivier Bouland |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Energie, Rayonnement, Plasma |
Date : | Soutenance le 04/11/2021 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Physique et Sciences de la Matière (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'Etudes de PHysique (CEA Cadarache) - Centre d'études nucléaires Bordeaux Gradignan |
Jury : | Président / Présidente : José Busto |
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Dessagne, Muriel Fallot | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Frank Gunsing, Vincent Méot |
Résumé
Ce travail de thèse pour but d’étudier la section efficace de fission neutronique du 242Pu. Il s'appuie sur les deux branches complémentaires de la physique nucléaire : l’expérimentation et le calcul. Cette thèse se déroule dans le cadre d'une collaboration entre le CEA (LEPh) de Cadarache et le CENBG (groupe ACEN) de Bordeaux-Gradignan.Notre partie théorique vise à analyser et modéliser la section efficace de fission sur différentes plages énergétiques. Ainsi, dans le RRR, les états excités dans le puits isomérique, appelés états de classe II, sont décrits explicitement. Dans l'URR, les états de classe II correspondants ont été identifiés et une évaluation plus fine de la section efficace de fission dans ce domaine d’énergie est proposée. Notre travail se termine par l’étude approfondie du continuum. L'objectif final consistait à expliquer l'origine de la structure située au-dessus du seuil de fission à environ 1,1 MeV d'énergie neutron. La partie expérimentale de ce travail avait pour but de développer un nouveau détecteur afin de réaliser une mesure de section efficace de fission précise, appelé le Détecteur Gazeux à Protons de Recul. Ce détecteur a la particularité d'être une Chambre à Projection Temporelle (TPC) miniaturisée. Notre première tâche était de déterminer les meilleures conditions de fonctionnement du détecteur. Une fois cela réalisé, nous avons étudié son efficacité intrinsèque : une mesure précise nécessite un détecteur avec une efficacité intrinsèque de 100%. Le travail a été initialement réalisé avec une source 3α puis les résultats finaux ont été validés avec un faisceau de protons directs (accélérateur AIFIRA du CENBG).