Imagerie en vivant de la migration des leucocytes dans des installations in vitro contrôlées
Auteur / Autrice : | Nicolas Garcia Seyda |
Direction : | Olivier Théodoly, Marc Bajénoff |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biophysique |
Date : | Soutenance le 30/06/2021 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Physique et Sciences de la Matière (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'Immunologie Marseille-Luminy (1976-....) - Laboratoire Adhésion et Inflammmation (LAI) (Marseille) |
Jury : | Président / Présidente : Cécile Sykes |
Examinateurs / Examinatrices : Ana-Maria Lennon-Duménil, Réjane Rua, Mossadek Talby | |
Rapporteur / Rapporteuse : Daniel Riveline, Vincent Studer |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La migration cellulaire est une caractéristique primordiale du système immunitaire, les leucocytes patrouillant constamment dans notre corps à la recherche d'une infection ou de signaux inflammatoires. La migration des leucocytes est définie comme ''ameboïde'' en raison de leur déplacement rapide, de l'absence d'adhésion forte au substrat et des déformations rapides de leur forme, ce qui leur permet de naviguer dans des environnements 3D complexes en n'endommageant que peu ou pas les tissus qui les entourent. Dans ce contexte, notre groupe a récemment décrit un nouveau mode de migration dans les lymphocytes T effecteurs humains, appelé ''swimming'', où ni l'adhésion ni le confinement ne sont nécessaires pour propulser les cellules suspendues dans une solution. A la recherche d'un scénario biologiquement pertinent, nous montrons dans ce manuscrit de thèse que les neutrophiles humains modulent leur adhésion tout en migrant sur des substrats ICAM-1 et peuvent nager afin de chasser et phagocyter des bactéries. En optimisant une technique de micropatternage optique de bactéries vivantes, nous les utilisons comme point fixe-source de chimioattractants et démontrons la chimiotaxie des neutrophiles en 2 et 3 dimensions. Nous développons ensuite un outil microfluidique permettant de créer des gradients en l'absence de flux, basé uniquement sur la diffusion, et l'utilisons pour caractériser la réponse des lymphocytes T naïfs humains aux chimiokines des ganglions lymphatiques et au sérum porteur de S1P. Nous vérifions ainsi la chimiotaxie vers CCL19 et CCL21, alors que nous rejetons la chimiotaxie vers le sérum.