Auteur / Autrice : | Grégoire Micicoi |
Direction : | Patrick Chabrand, Matthieu Ollivier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biomécanique |
Date : | Soutenance le 30/03/2021 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Sciences du Mouvement Humain (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut des Sciences du Mouvement Etienne Jules Marey (ISM) |
Jury : | Président / Présidente : Elvire Servien |
Examinateurs / Examinatrices : Matthieu Ehlinger, Christophe Trojani | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-François Gonzalez, Thierry Hoc |
Mots clés
Résumé
Les principes de bases de l’ostéotomie sont bien établis et consistent à décharger le compartiment arthrosique vers le compartiment sain. Si une sur-correction valgisante de 3° est classiquement admise en cas d’ostéotomie, l’analyse de la déformation, du site de correction, le degré de correction idéal ainsi que la précision de la correction obtenue sont autant d’éléments qui ne sont pas équivoques puisqu’il est traditionnellement admis qu’une déformation en varus doit être corrigée dans le tibia proximal et une déformation en valgus corrigée dans le fémur. Ces principes de correction basés uniquement sur l’alignement global risquent de laisser persister une déformation à un site non-corrigé tout en sur-corrigeant le site de l’ostéotomie et donc de créer une nouvelle anomalie.L’hypothèse principale développée au cours de cette thèse était qu’une mauvaise prise en compte des valeurs angulaires normales du genou avec des cibles de corrections mal définies ainsi qu’une gestion aléatoire de la déformation intra-articulaire représentent des sources d’erreurs associées aux ostéotomies. Le fruit de cette thèse comprend sept études réalisées entre octobre 2019 et décembre 2020.Les études ont permis de montrer que la stratégie des ostéotomies doit être définie en considérant l’anatomie « normale », celle du patient, les déformations segmentaires et le morphotype pré-arthrosique à rétablir tout en évitant une sur-correction tibiale ainsi associée à un risque d’interligne oblique.