Thèse soutenue

La céramique mégarienne archaïque : productions et styles : contribution à l’histoire des communautés grecques de Sicile aux VIIIe et VIIe s. av. J.-C.

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Lou De Barbarin
Direction : Sophie BouffierMatteo D'Acunto
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Archéologie
Date : Soutenance le 29/03/2021
Etablissement(s) : Aix-Marseille en cotutelle avec Università degli studi di Napoli "L'Orientale"
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre Camille Jullian (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône)
: Université franco-italienne
Jury : Président / Présidente : Athéna Tsingarida
Examinateurs / Examinatrices : Αντώνης Κοτσώνας, Massimo Frasca, Giulia Rocco, Jean-Christophe Sourisseau
Rapporteur / Rapporteuse : Mario Denti

Résumé

FR  |  
EN

Cette thèse de doctorat a pour objet la céramique produite à Mégara Hyblaea aux VIIIe s. et VIIe s. av. J.-C. et la question des mobilités grecques au haut archaïsme dans le cadre de la colonisation grecque. Les travaux fondateurs de Fr. Villard à partir de 1949 ont mis en évidence l’existence de productions locales, alors que l’on considérait tous les vases de type grec décorés comme des importations égéennes. C’est sur ces productions « locales », en grande majorité inédites, que porte ce travail de doctorat, dans une analyse archéologique et historique des problématiques relatives aux premiers temps des Grecs d’Occident. A travers ce travail, nous abordons ainsi la question des mobilités de la Grèce égéenne vers l’Occident, en interrogeant le lien entre métropole et colonies et l’articulation entre mobilités individuelles et collectives qui ne sont que très sommairement documentées par la tradition littéraire ; mais aussi celle des échanges à l’intérieur de l’espace occidental formé par les établissements de Sicile et de Grande Grèce dont, en l’état de la recherche, les céramiques locales fournissent un des rares témoins archéologiques ; ou encore la possibilité de mobilités et d’échanges depuis la Sicile vers la Grèce égéenne. Par ce travail consacré à la céramique de Mégara Hyblaea, nous espérons ainsi montrer combien une étude au plus près du matériel archéologique, profitant du renouvellement des problématiques et des outils conceptuels aujourd’hui disponibles, permet d’apporter des réponses à quelques-uns des débats fondamentaux de l’histoire du monde grec en apportant un éclairage nouveau sur les mobilités méditerranéennes du haut archaïsme.