Étude physiopathologique des infections à Tropheryma whipplei
Auteur / Autrice : | Asma Fatima Boumaza |
Direction : | Benoît Desnues |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie santé. Maladies infectieuses |
Date : | Soutenance le 25/03/2021 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Mephi (Marseille) - Méditerranée Infection |
Jury : | Président / Présidente : Florence Fenollar |
Rapporteur / Rapporteuse : Raymond Ruimy, Patricia Renesto |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Tropheryma whipplei est une bactérie responsable de plusieurs entités cliniques, depuis un portage asymptomatique jusqu’à la maladie de Whipple, une infection chronique systémique rare et potentiellement mortelle, caractérisée par des diarrhées, des douleurs abdominales et une perte de poids.Je me suis tout d’abord intéressée au rôle de la molécule immunorégulatrice HLA-G durant les infections à T. whipplei. Nous avons montré que cette molécule est exprimée à des taux élevés chez les patients atteints de la maladie de Whipple classique.In vitro T. whipplei induit l’expression de HLA-G. Au cours de la maladie de Whipple, des arthrites et/ou arthralgies séronégatives récurrentes précédent généralement les signes gastro-intestinaux et le diagnostic après plusieurs années. Mon objectif a été de comprendre comment les TNFIs étaient impliqués dans l’infection à T. whipplei. J’ai pu mettre en évidence que le traitement des macrophages par les TNFI augmente de manière significative la réplication intracellulaire bactérienne. De manière étonnante, ceci est associé à une repolarisation des macrophages en un profil pro-inflammatoire de type M1 et une exacerbation de l’apoptose.. Enfin j’ai établi un système in vitro pour appréhender la diversité phénotypique ainsi que le potentiel pathogène d’isolats cliniques. Si les résultats montrent que les souches provenant d’infections systémiques induisent une réponse cytokinique légèrement accrue par rapport aux souches provenant des formes localisées, nos résultats suggèrent qu’il n’existe pas de différence phénotypique majeure entre les différents isolats