Thèse soutenue

Contribution à l'étude de la plasticité des traits liés au feu chez des espèces à germination obligatoire dans les zones soumises à différents régimes de feu

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Auteur / Autrice : Bastien Romero
Direction : Anne Ganteaume
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'environnement. Ecologie
Date : Soutenance le 31/03/2021
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Sciences de l'Environnement (Aix-en-Provence ; 1996-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (France ; 2020-....)
parc naturel régional : Parc naturel régional des baronnies provençales
Jury : Président / Présidente : Thierry Tatoni
Examinateurs / Examinatrices : Elena Ormeño Lafuente, Paul-Antoine Santoni
Rapporteurs / Rapporteuses : Mercedes Guijarro, Florent Mouillot

Résumé

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Les feux représentent une pression de sélection forte depuis des millénaires ayant poussé les espèces végétales à développer des stratégies d’adaptation au feu spécifiques. Dans un contexte de changement climatique, l’augmentation de la fréquence et de la longueur des épisodes de sècheresse pourraient avoir un impact sur l’intensité et la fréquence des incendies en région méditerranéenne française, menaçant les espèces végétales adaptées à des régimes de feu spécifiques. Afin de mieux comprendre les capacités d’adaptation des différentes espèces au changement de régime de feu, cette thèse étudie les variations des traits liés au feu et de l’inflammabilité en fonction de différentes fréquences de feu chez deux espèces de pin ayant des stratégies d’adaptation au feu différentes, le pin d’Alep (Pinus halepensis Mill.) considéré comme une espèce résiliente et le pin sylvestre (Pinus sylvestris L.) comme espèce résistante. La zone d’étude s’étend sur une partie de la région provençale (sud-est de la France) du nord, actuellement très peu soumis aux incendies, jusqu’au sud où les feux sont plus intenses et plus fréquents. Ce travail montre qu’une faible différence de fréquences de feu peut avoir des effets sur certains traits liés au feu ou sur l’inflammabilité de ces espèces méditerranéennes même si les conditions environnementales jouent un rôle prédominant. Notamment, même avec peu de différences entre les modalités, des différences au niveau génétique ont été observées entre les individus exprimant ou n’exprimant pas la sérotinie. Ces résultats pourront aider à anticiper la réponse future de ces espèces à une variation de la fréquence des incendies attendue dans le futur