Thèse soutenue

La variation séculaire en Afrique et au Mexique

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Auteur / Autrice : Brina Tchibinda Madingou
Direction : Mireille PerrinGwenaël Hervé
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géosciences de l'environnement
Date : Soutenance le 30/03/2021
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Sciences de l'Environnement (Aix-en-Provence ; 1996-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre Européen de Recherche et d’Enseignement des Géosciences de l’Environnement (Aix-en-Provence ; 1995-....)
Jury : Président / Présidente : Pierre Rochette
Examinateurs / Examinatrices : Luis Alva-Valdivia, Annick Chauvin, David Williamson
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Lanos, María Luisa Osete López

Résumé

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Pour comprendre l’origine du champ géomagnétique et anticiper son évolution future, il est essentiel de connaître sa variation séculaire durant les derniers millénaires. Les mesures directes de cette variation ne sont disponibles que depuis le XIXème siècle pour l’intensité et le XVIème siècle pour la direction. Il est toutefois possible d’obtenir des données pour les périodes plus anciennes, en ayant recours à l’archéomagnétisme sur des terres cuites archéologiques et coulées volcaniques car ils acquièrent une aimantation thermorémanente (ATR) parallèle et proportionnelle au champ géomagnétique environnant au cours de leur dernière chauffe à haute température. L’étude au laboratoire de cette ATR permet de retrouver la direction et l’intensité du champ ancien. Pour compléter la base de données africaines, nous avons travaillé, au Kenya et au Tchad, sur quatorze bas-fourneaux respectivement datés des XV-XVIème et XVII-XXème siècles. Au total, quatorze données directionnelles moyennes ont été obtenues. Une intensité a aussi été obtenues sur un four archéologique du Kenya en utilisant le protocole de Thellier-Thellier et appliquer les corrections d’anisotropie et de vitesse de refroidissement. Une autre limite de la base de données archéomagnétique est la qualité inégale des données, notamment des paléo-intensités. Neuf directions moyennes et huit intensités ont pu être obtenues sur les fours archéologiques de Casas de Fuego. Ce travail a permis d’obtenir des données du champ magnétique en Afrique et au Mexique, qui plus est vecteur total, qui vont enrichir les bases de données archéomagnétiques et permettront d’améliorer les courbes régionales de la variation séculaire