Entre expériences, récits et actions la communication du mouvement de la transition écologique traduit-elle un changement d’heuristique?
Auteur / Autrice : | Frédérique Sussfeld |
Direction : | Céline Pascual Espuny |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et de la communication |
Date : | Soutenance le 29/01/2021 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Cognition, Langage et Education (Aix-en-Provence ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Institut Méditerranéen des Sciences de l'Information et de la Communication (Toulon ; Marseille ; 2018-....) |
Jury : | Président / Présidente : Anne Beyaert-Geslin |
Examinateurs / Examinatrices : Béatrice Jalenques-Vigouroux, Michel Durampart, Françoise Bernard | |
Rapporteur / Rapporteuse : Marieke Stein |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La transition écologique investit le champ de la communication environnementale en mobilisant deux phénomènes communicationnels distincts, le film documentaire et des initiatives citoyennes de transition révélant certaines attitudes, renouvelant une interconnexion de notre tradition avec le vivant. En ouvrant à un élargissement de la compréhension du fonctionnement des espèces, la transition écologique inspirée de la permaculture permettrait un autre rapport à l’autre. En communication, les acteurs du mouvement de la transition se focaliseraient sur le présent dans de nombreux pays, favorisant la créativité des acteurs et assurant que les actions quotidiennes fabriqueraient le monde de demain. Développé par des individus montés en capacité sur les questions environnementales, inclusif, ce mouvement culturel s’appuierait sur différents formats de « récits », composant une communication emprunte de factuel et d’expériences sensibles. A partir d’une étude de films qui ont marqué un tournant dans le champ du documentaire écologique et de l’observation de la création d’un projet de transition sous l’approche de la permaculture, la recherche conduite en SIC selon une méthode inductive priorise l’étude des procédés mis en place par les acteurs ainsi que les processus discursifs narratifs engagés permettant l’étude des échanges intergroupes où les notions de culture, de performativité et d’acculturation sont mobilisées par les acteurs dans leur quotidien. Dans un contexte où les thématiques de la peur, de la catastrophe sont présentes autour de la communication environnementale, du mouvement de la transition écologique traduirait-elle un changement d’heuristique ?