Thèse soutenue

Une nouvelle approche Monte Carlo pour l'analyse des grandes structures comologiques

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Auteur / Autrice : Philippe Baratta
Direction : Anne EaletJulien Bel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Astrophysique et Cosmologie
Date : Soutenance le 15/01/2021
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Physique et Sciences de la Matière (Marseille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de physique théorique (CPT) (Marseille ; Toulon) - Centre de physique des particules de Marseille (CPPM)
Jury : Président / Présidente : Cristinel Diaconu
Examinateurs / Examinatrices : Valeria Pettorino, Christian Marinoni, Jean-Paul Kneib
Rapporteurs / Rapporteuses : Sandrine Codis-Decara, Alain Blanchard

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

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Avec l’émergence des futurs grands relevés de Galaxies tels qu’Euclid ou LSST qui répondront aux besoins statistiques et de précision requis aux tests cosmologiques, le développement d’outils d’analyse est tout aussi sollicité. Cependant, ces derniers se heurtent parfois à des insuffisances théoriques. Tester de façon rigoureuse un modèle cosmologique nécessite de prédire les erreurs théoriques associées aux la mesures. De telles matrices de covariance s’avèrent difficiles à prédire. Nombreuse solutions alternatives ont étés proposées dans la littérature, comme troquer la prédiction à l’estimation, via un processus Monte Carlo de simulation d’observables. Voila donc posé l’objectif de cette thèse: proposer un outil de simulation Monte Carlo de galaxies permettant l’estimation précise de covariances. En particulier je m’intéresse à l’adaptation de la méthode au spectre de puissance des galaxies.L’originalité de la méthode est qu’elle permet de simuler des catalogues d'objets caractérisées par un spectre de puissance et une fonction de probabilité arbitraires. Après validation du processus en espace comobile via la comparaison des statistiques produites avec des résultats externes de simulations à N-corps, je propose une méthode d’assignation des vitesses particulières aux galaxies.Simulant avec succès en espace des redshifts les distorsions induites par les vitesses sur le spectre de puissance pour toutes les échelles, la validation est étendue aux matrices de covariances. Enfin, je termine l’étude par une application directe de la méthode dans l’espace des harmoniques sphériques.