Lumière sur la diversité des petits mondes en transit d'étoiles solaires
Auteur / Autrice : | Théo Lopez |
Direction : | Magali Deleuil, Alexandre Santerne |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique et sciences de la matière. Astrophysique et cosmologie |
Date : | Soutenance le 20/01/2021 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Physique et Sciences de la Matière (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'Astrophysique de Marseille (LAM) |
Jury : | Président / Présidente : Nadège Meunier |
Examinateurs / Examinatrices : Amaury Triaud, Juan Cabrera | |
Rapporteur / Rapporteuse : Xavier Bonfils |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les petites planètes, entre la taille de la Terre et celle de Neptune, présentent une grande diversité de compositions. Leur densité moyenne, obtenue en combinant la photométrie des transits avec la spectroscopie Doppler à haute précision, s’étend de mini-Neptunes peu denses aux super-Terres massives. L’exploration de ces petites planètes est limitée actuellement par la précision atteinte sur leurs paramètres fondamentaux. Alors que plus d’une centaine de ces planètes ont été caractérisées à l’heure actuelle, il n’est possible de déterminer précisément la composition que d’une douzaine d’entre-elles. L’objectif de cette thèse est de contribuer à l’étude de la diversité des petits mondes autour d’étoiles solaires en combinant deux des plus puissants instruments pour la détection d’exoplanètes : le télescope spatial Kepler et le spectrographe HARPS. Le premier objectif est l’exploitation et l’interprétation des données issues d’un large programme de deux ans sur HARPS, au sein d’un consortium européen, pour enrichir le nombre de petites planètes bien caractérisées, et faire le lien avec les scénarios de formation et d’évolution des corps planétaires. Au-delà de la précision des instruments, la limitation majeure dans l’identification des petits signaux planétaires est l’activité magnétique des étoiles. L’impact de ces bruits stellaires peut dans certains cas être dominant et il n’existe pour l’instant aucune méthode de correction parfaitement adaptée. Cette thèse s’intéresse à ces aspects incontournables. En particulier, l’intérêt de contraintes additionnelles issues d’observations avec des techniques variées, comme la spectropolarimétrie, est explorée