Thèse soutenue

La prise en charge des grands syndromes cranio-maxillo-faciaux en ostéopathie pédiatrique

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Auteur / Autrice : Roselyne Lalauze-Pol
Direction : François Jouen
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Neurosciences
Date : Soutenance le 16/12/2020
Etablissement(s) : Université Paris sciences et lettres
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Établissement de préparation de la thèse : École pratique des hautes études (Paris ; 1868-....)
Laboratoire : Cognitions humaine et artificielle (Saint-Denis)
Jury : Président / Présidente : Jean Bergounioux
Examinateurs / Examinatrices : François Jouen, Jean Bergounioux, Hélène Coqueugniot, Charles Tijus, Sophie Montuire, Andràs Pàldi
Rapporteur / Rapporteuse : Hélène Coqueugniot, Charles Tijus

Résumé

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La prise en charge des syndromes cranio-faciaux est classiquement assurée par une équipe de chirurgie maxillo-faciale, chirurgien et orthodontiste spécialisé. L’intégration depuis presque vingt ans d’une ostéopathe au sein d’un service de chirurgie maxillo-faciale et plastique pédiatrique a permis d’élargir le champ d’application de l’ostéopathie pédiatrique. La création du logiciel d’analyse FACE capable d’analyser la face de l’enfant, en l’anonymisant par des images thermiques, nous a permis d’évaluer la croissance faciale d’une cohorte de 312 enfants eumorphiques (106 filles, 206 garçons) entre 1 mois et 7 ans. Dans un deuxième temps, l’analyse logicielle a permis de quantifier les résultats obtenus par la pratique ostéopathique et de répondre en partie à notre questionnement initial : est-il possible de pallier très précocement aux déficits de croissance des grands syndromes maxillo-faciaux ? La diminution quantifiée des déficits de croissance d’enfant présentant une dysmorphose syndromique, induite par le traitement ostéopathique, nous semble d’ordre mécanotransductif et en conséquence ce traitement paraît participer aux modifications épigénétiques en cours du développement. Les résultats positifs de cette prise en charge précoce de ces petits patients nous engagent à continuer ce type de traitement. Il reste à réaliser d’autres études cliniques et à ouvrir un nouveau champ dans le domaine de la recherche fondamentale pour éclairer les éléments cliniques de notre approche ostéopathique pédiatrique.