« Le Paradis en boutique ». L’édition de sculptures religieuses au XIXe siècle : la maison Raffl
Auteur / Autrice : | Pauline Carminati |
Direction : | Isabelle Saint-Martin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 14/09/2020 |
Etablissement(s) : | Université Paris sciences et lettres |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Histoire de l'art, des représentations et de l'administration dans l'Europe moderne et contemporaine (Paris) |
Établissement de préparation de la thèse : École pratique des hautes études (Paris ; 1868-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Michel Leniaud |
Examinateurs / Examinatrices : Isabelle Saint-Martin, Jean-Michel Leniaud, Claire Barbillon, Philippe Boutry, Catherine Chevillot | |
Rapporteur / Rapporteuse : Claire Barbillon, Philippe Boutry |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le XIXe siècle apparaît comme un âge d’or du multiple en sculpture. Du mouleur ambulant à la manufacture employant plusieurs centaines d’ouvriers, l’édition sculptée a pris toutes les formes, s’est déclinée dans toutes les matières et diffusée dans toute la société. Le catholicisme n’est pas resté à l’écart de ce phénomène. Il en a été au contraire un terrain d’élection et un moteur. Pour en rendre compte, ce travail s’est appuyé sur l’étude d’une entreprise spécialisée dans la création et l’édition de sculptures religieuses : la maison Raffl. En remontant aux origines de l’entreprise au tournant du XIXe siècle et en suivant son évolution jusqu’à sa liquidation en 1953, la thèse retrace l’émergence, le rayonnement et le déclin de cette production statuaire communément qualifiée de « saint-sulpicienne », éclairant un pan méconnu de l’art religieux et du décor des églises du Concordat au Concile Vatican II.