Verre et verriers à Paris et en Île-de-France dans la seconde moitié du XVIe siècle (1547-1610) : production, commerce, usages
Auteur / Autrice : | Elise Vanriest |
Direction : | Guy-Michel Leproux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 22/02/2020 |
Etablissement(s) : | Université Paris sciences et lettres |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Savoirs et Pratiques du Moyen Âge au XIXe siècle (Paris) |
Établissement de préparation de la thèse : École pratique des hautes études (Paris ; 1868-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Corine Maitte |
Examinateurs / Examinatrices : Guy-Michel Leproux, Corine Maitte, Julien Lugand, Michel Hochmann, Françoise Barbe, Pascal Brioist | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Corine Maitte, Julien Lugand |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’art du verre à la Renaissance était marqué par l’influence des maîtres vénitiens, à l’origine d’un certain nombre d’innovations techniques et stylistiques qui connurent un grand succès dans toute l’Europe. En France, Henri II et Catherine de Médicis firent appel à des verriers vénitiens pour établir une verrerie à proximité du château royal de Saint-Germain-en-Laye. Près de trente ans plus tard, une autre équipe de verriers italiens, cette fois-ci originaire du village d’Altare, fondèrent une verrerie au faubourg Saint-Germain-des-Prés. Le développement de l’industrie verrière en Île-de-France du début du règne de Henri II en 1547 à la fin du règne de Henri IV en 1610 est donc étroitement lié à l’arrivée de verriers italiens qui apportèrent leur style et leur savoir-faire. L’histoire verrière de la région ne se limite cependant pas à l’influence italienne. Deux métiers du verre s’organisèrent à Paris à cette époque : celui des patenôtriers d’émail et de verre et celui des marchands verriers. L’étude des hommes et de leurs compétences a constitué un premier axe de recherche. Le second axe choisi a consisté à étudier la commercialisation et la diffusion des produits de verre en Île-de-France et leur contexte d’utilisation. Le verre prit en effet, au XVIe siècle, une place plus importante sur les tables des Parisiens modestes ou fortunés. Les propriétés de ce matériau particulier étaient adaptées à un certain nombre d’usages. Les verres de la Renaissance se divisaient alors entre verres fonctionnels et verres plus prestigieux, collectionnés pour leur valeur esthétique et décorative. Cette thèse transdisciplinaire s’inscrit dans les domaines de l’histoire, de la culture matérielle, de l’histoire de l’art et des techniques et de l’archéologie.