Thèse soutenue

L'assemblage de masse dans des galaxies à redshift intermédiaire

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Auteur / Autrice : Vladan Markov
Direction : Simona Mei
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Astronomie et Astrophysique
Date : Soutenance le 28/09/2020
Etablissement(s) : Université Paris sciences et lettres
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Meudon, Hauts-de-Seine ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d’étude du rayonnement et de la matière en astrophysique et atmosphères (Paris ; 2002-....)
établissement opérateur d'inscription : Observatoire de Paris (1667-....)
Jury : Président / Présidente : Jacques Le Bourlot
Examinateurs / Examinatrices : Simona Mei, Bianca Maria Poggianti, Vincenzo Mainierie, Olivier Ilbert, Micol Bolzonella
Rapporteurs / Rapporteuses : Bianca Maria Poggianti, Vincenzo Mainierie

Résumé

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Je présente mes travaux sur le développement d'un pipeline Python pour déduire la SMF des galaxies en amas, en utilisant la méthode 1/Vmax et en ajustant la SMF avec un modèle (variations de la fonction de Schechter), pour la future mission Euclid. Je teste le pipeline et déduire la SMF et l'ajustement de la SMF des galaxies simulées du Flagship et des galaxies COSMOS2015 sur la plage de redshift 0.2 < z < 2.5. Je développe un code Python pour ajuster la SMF et obtenir les paramètres les mieux adaptés du modèle et leurs incertitudes, en utilisant le MCMC. J'analyse l'évolution de la SMF et de la densité de masse stellaire, et je montre l'évolution de la SMF en fonction de la masse de l'échantillon complet de COSMOS2015, l'accentuation du genou de la SMF à l'extrémité haute de la gamme de masse élevée autour de la masse stellaire caractéristique M*. La SMF des galaxies formatrices d'étoiles de COSMOS2015 montre une évolution modeste, tandis que la SMF du sous-échantillon inactives de COSMOS2015 montre un assemblage de masse des galaxies de masse faible et intermédiaire à z < 1, ce qui correspond à l'effet de downsizing. J'ai divisé l'échantillon de formation d'étoiles en galaxies de haute et moyenne activité. La formation d'étoiles de haute activité migre vers les galaxies de faible masse à z < 1. La majeure partie de l'assemblage de masse stellaire des galaxies se produit à l'époque 1 < z < 2.5. Après cette phase active, l'assemblage de masse stellaire des galaxies ralentit, ce qui correspond à une baisse du SFR cosmique et du contenu en gaz des galaxies à z< 1. Les galaxies inactives ont assemblé leur masse sensiblement sur la plage de redshift 1 < z < 2.5, après quoi leur densité de masse stellaire a dépassé la densité des galaxies à formation d'étoiles à z ~ 0.75. Cela implique que les mécanismes d'extinction étaient très efficaces à cette époque. Mon travail se concentre également sur la dérivation du gaz moléculaire et de la formation d'étoiles des galaxies en amas à z ~ 1.5. Je présente les observations de l'émission synchrotron continue, la détection du gaz moléculaire au cœur de l'amas CARLA J1103+3449 à z ~ 1.44 avec NOEMA, et l'estimation du SFR et d'autres propriétés des membres de l'amas. Je présente la détection d'une émission continue étendue à 94.48 GHz dans le noyau de l'amas, avec les pics les plus brillants et les plus faibles aux positions du RLAGN et du lobe est, respectivement. Le flux continu associé au RLAGN, aux lobes est et ouest est Sc = 4.6 +/- 0.2 mJy, Sc = 1.1 +/- 0.2 mJy et Sc = 0.8 +/- 0.2 mJy, respectivement. Je calcule l'indice spectral total a = 0.92 +/- 0.02.Je présente les observations de deux lignes d'émission de CO(2-1) dans le centre de l'amas CARLA J1103+3449, qui correspondent à deux régions étendues. La position du pic d'émission rouge est au sud-ouest du RLAGN, et il englobe le RLAGN et la galaxie compagnon, tandis que le pic d'émission bleu est au sud-est du RLAGN et n'a pas de contrepartie optique. Les masses moléculaires des gaz des composantes bleue et rouge sont respectivement de Mg = 1.9 +/- 0.3 x 10^10 Mo et Mg = 2.0 +/- 0.3 x 10^10 Mo. Je discute plusieurs hypothèses sur l'origine de ce réservoir de gaz moléculaire, dont la plus raisonnable est l'hypothèse du refroidissement du gaz, soit par l'ICM chaud, soit par le gaz chaud de faible entropie soulevé par les jets d'AGN. Je montre les limites supérieures de la masse de gaz moléculaire, le SFR et d'autres propriétés des membres du groupe. Pour la galaxie hôte RLAGN, je suppose une contribution stellaire au flux Ha total dans la gamme de 20 à 100 %, et trouve un SFR de 30 à 140 Mo/an, ce qui correspond aux galaxies à formation d'étoiles MS, tandis que les SFR des autres membres de l'amas sont inférieurs à la MS, ce qui suggère un impact de l'environnement. Cette thèse est basée sur, ou contient du matériel ou des résultats non publics du Consortium Euclide qui n'ont pas encore été approuvés par le Consortium Euclide.