Tests de gravitation à l'échelle du système solaire
Auteur / Autrice : | Léo Bernus |
Direction : | Jacques Laskar, Agnès Fienga |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Astronomie et Astrophysique |
Date : | Soutenance le 05/10/2020 |
Etablissement(s) : | Université Paris sciences et lettres |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Meudon, Hauts-de-Seine ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides (Paris ; 2000-....) |
établissement opérateur d'inscription : Observatoire de Paris (1667-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Éric Gourgoulhon |
Examinateurs / Examinatrices : Jacques Laskar, Agnès Fienga, Sergei A. Klioner, Jean-Philippe Uzan, Clifford M. Will | |
Rapporteur / Rapporteuse : Sergei A. Klioner, Jean-Philippe Uzan |
Mots clés
Résumé
Nous contraignons des théories alternatives à la relativité générale en utilisant les éphémérides planétaires INPOP. D’abord, nous donnons les conditions de réalisation de telles contraintes. Nous montrons qu’il est crucial d’ajuster tous les paramètres d’INPOP en même temps que l’on contraint les paramètres de la théorie alternative à tester, sous peine de surestimer grandement la force de la contrainte (de plus d’un ordre de grandeur dans un cas que nous testons). Nous donnons un critère statistique général permettant de contraindre ces théories alternatives. Nous montrons un exemple d’application de ce test à la contrainte de la possible position de la planète P9 dans le système solaire.Ensuite nous contraignons la masse du graviton avec l'éphéméride planétaire INPOP. La contrainte la plus récente et la plus forte (obtenue avec INPOP19a) est : m_g < 3.62×10^-23 eV/c2 ou λ_g > 3.43 × 10^13 km avec un degré de confiance de99.7%. Enfin, nous contraignons la théorie du dilaton léger (ou sans masse). Nous dérivons cette théorie à partir d’une action. C’est une théorie tenseur-scalaire avec couplage non universel à la matière, ce qui donne lieu à une violation du principe d’équivalence faible. Nous donnons des contraintes sur les paramètres de couplage du dilaton sous forme de distributions de ces paramètres.