Thèse soutenue

Combinaison de la géostatistique et des simulations à base physique – application à la caractérisation de panaches de contaminants
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Auteur / Autrice : Léa Pannecoucke
Direction : Chantal De fouquet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géosciences et géoingénierie
Date : Soutenance le 08/10/2020
Etablissement(s) : Université Paris sciences et lettres
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Géosciences, ressources naturelles et environnement (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de géosciences (Fontainebleau, Seine et Marne)
établissement de préparation de la thèse : École nationale supérieure des mines (Paris ; 1783-....)
Jury : Président / Présidente : Gérard Biau
Examinateurs / Examinatrices : Chantal De fouquet, Thierry Coleou, Mathieu Le Coz, Xavier Freulon
Rapporteurs / Rapporteuses : Denis Marcotte, Jean-Raynald de Dreuzy

Résumé

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La caractérisation de la contamination dans les sols et les nappes autour d’installations industrielles est un enjeu majeur de l’assainissement de ces sites. Ce travail porte sur la combinaison de deux approches utilisées classiquement pour caractériser les contaminations : la géostatistique et les simulations numériques d’écoulement et de transport. L’objectif de cette combinaison est d’améliorer les estimations d’activités en radionucléides, par l’introduction d’informations de nature physico-chimique dans un modèle probabiliste. Deux méthodes sont comparées. Elles sont basées sur la génération d’un grand nombre de simulations de panaches de contaminants, prenant en compte les incertitudes sur les paramètres d’entrée. La première méthode est un krigeage avec dérive externe, où la dérive est la moyenne de la population de simulations de panaches. La seconde méthode est un krigeage avec un variogramme empirique non stationnaire, calculé à partir de la population de simulations, qui reflète la structure spatiale du phénomène étudié. Ces méthodes sont d’abord comparées sur un cas synthétique, constitué par la simulation de la migration d’un panache de tritium dans la zone non saturée d’une formation sableuse. Deux jeux de données acquis au voisinage de la centrale de Tchernobyl sont ensuite étudiés. Les résultats montrent l’intérêt de la combinaison des simulations numériques et de la géostatistique : les estimations spatiales ou spatio-temporelles sont plus réalistes, en particulier lorsque peu de données sont disponibles.