Ontogénie du système nerveux entérique
Auteur / Autrice : | Franck Boismoreau |
Direction : | Jean-François Brunet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie du développement |
Date : | Soutenance le 30/11/2020 |
Etablissement(s) : | Université Paris sciences et lettres |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Cerveau, cognition, comportement (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de biologie de l'École normale supérieure (Paris ; 2010-....) |
établissement de préparation de la thèse : École normale supérieure (Paris ; 1985-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Jeanne Amiel |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-François Brunet, Jeanne Amiel, Hermann Rohrer, Ulrika Marklund | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Hermann Rohrer, Ulrika Marklund |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le système nerveux entérique qui occupe la paroi du tube digestif et contient autant de neurones que la moelle épinière, contrôle les mouvements de l’intestin et la sécrétion d’hormone permettant la digestion. Son développement est un processus lent et complexe commençant vers le milieu de la gestation et se terminant durant les premières semaines de vie. Il est contrôlé par de nombreux paramètres dont des signaux des guidages de la migration des neurones, mais peu d’éléments sont connus quant à la génétique du développement des nombreux types de neurones qui composent ce système. Durant ma thèse j’ai montré que le facteur de transcription Tbx3 est essentiel au bon développement du système nerveux entérique puisque son absence provoque la mort des animaux avec une perte d’environ la moitié des neurones, cependant l’identification d’un sous-type particulier manquant est difficile en l’état actuel des connaissances. J’ai aussi montré que l’inactivation de facteurs de transcription Hmx2 et Hmx3, malgré leur expression pendant les phases de différenciation, n’engendre pas de perte neuronale massive dans les systèmes entérique ni parasympathique.