Monnaie et circulation monétaire dans la Principauté de Moldavie (1711-1859)
Auteur / Autrice : | Elena Arcuş-Jantovan |
Direction : | Georges Depeyrot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire et archéologie des mondes anciens et médiévaux |
Date : | Soutenance le 21/07/2020 |
Etablissement(s) : | Université Paris sciences et lettres en cotutelle avec Universitatea de Stat din Moldova |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, Arts, Sciences humaines et sociales (Paris ; 2010-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Archéologie et philologie d'Orient et d'Occident (Paris ; 1998-....) |
établissement de préparation de la thèse : École normale supérieure (Paris ; 1985-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Ion Niculiță |
Examinateurs / Examinatrices : Georges Depeyrot, Ion Niculiță, Ana Boldureanu, Eugen Sava, Lilia Dergaciova | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Gheorghe Postică, Lucian Munteanu |
Mots clés
Résumé
La reconstitution de la circulation monétaire en Principauté de Moldavie n'est pas une opération simple ; au contraire, on doit surmonter une série de difficultés et de pièges, en particulier l'absence de synthèse, la dispersion de la documentation, parfois encore inédite. La période chronologique va de 1711 à 1859, 1711 représente l'introduction du régime phanariote en Moldavie et 1859 est la date de l'union de la Moldavie au reste du territoire roumain. L'absence de frappes de monnaies nationales a permis l'invasion de monnaies étrangères. En outre, les diverses occupations étrangères ont laissé une quantité importante de monnaies. Au début du XVIIIe siècle, un grand nombre de pièces de monnaie circulant sur le territoire de la Principauté étaient déjà connues, parmi lesquelles : zlotys, ducats, roubles, thalers, piastres, kreutzers, zwanzingers, écus, colonnates, altın, akçe, pièces de monnaie de Sadagura, etc., et au XIXe siècle, les types de pièces de monnaie se sont considérablement diversifiés, notamment : ducats, florins, thalers, sequins, napoléons, roubles, kopeks, yirmilik, kuruș, para, etc. Tout au long de la période, cependant, quel que soit le régime instauré, qu'il soit russe, autrichien ou turc, aux voïvodes ont été interdits non seulement de frapper leur propre monnaie, mais également de fixer les taux de change. Les dévaluations et les fluctuations des valeurs des monnaies causées par les spéculations à l'époque turque ont aussi contribué au désordre de la circulation monétaire. Le stock monétaire en circulation avant la loi de 1867 (quand il a été créé le premier système monétaire roumain), ne pouvait répondre aux besoins d'une économie en développement. L'étude de la circulation monétaire en Moldavie pendant la période 1859-1711 contribuera à une meilleure compréhension de l'histoire de ce territoire ainsi que de ses relations internationales.