Thèse soutenue

Les concepts abstraits comme problème pour une théorie de la connaissance

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Auteur / Autrice : Guido Löhr
Direction : François RecanatiMarkus Werning
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie
Date : Soutenance le 22/05/2020
Etablissement(s) : Université Paris sciences et lettres en cotutelle avec Ruhr-Universität
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres, Arts, Sciences humaines et sociales (Paris ; 2010-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut Jean-Nicod (Paris) (2002-....)
établissement de préparation de la thèse : École normale supérieure (Paris ; 1985-....)
Jury : Président / Présidente : Paul Égré
Examinateurs / Examinatrices : François Recanati, Markus Werning, Paul Égré, Katja Crone, Achim Stephan, Albert Newen, Joachim Horvath
Rapporteurs / Rapporteuses : Katja Crone, Achim Stephan

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Cette thèse cumulative défend l’idée qu’une grande partie de la littérature interdisciplinaire traitant des concepts confond les concepts avec ce qui est utilisé pour appliquer les concepts. Plus précisément, cette thèse soutient que les questions relatives au contenu (ce sur quoi porte le concept, sa sémantique) ont été confondues avec les questions relatives à notre accès épistémique à ce contenu (ce que nous savons de ce contenu). Une fois cette distinction établie, il est possible de résoudre un certain nombre de problèmes qui ont contraint la littérature conceptuelle pendant des décennies. Premièrement, il devient alors possible de noter que les types de concepts auxquels les psychologues se sont intéressés pour expliquer le problème de l’application des concepts, comme dans la catégorisation, ne doivent pas nécessairement traiter des problèmes sémantiques de la compositionnalité et de la systématicité. Deuxièmement, il devient également possible de laisser place à la possibilité empirique que des concepts abstraits, c'est-à-dire des concepts qui ne i ne s'appliquent pas à des objets physiques concrets avec lesquels nous avons un contact sensoriel direct, puissent être mieux expliqués par une approche de la cognition située ou empiriste, c’est-à- dire par des mouvements corporels, des représentations sensorimotrices, ou des représentations de situations et d'états introspectifs.