Coûts Commerciaux, performance à l'exportation et chaînes de valeur mondiales
Auteur / Autrice : | Arnold Njike Oya |
Direction : | Jean-Marc Siroën |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences Economiques |
Date : | Soutenance le 02/10/2020 |
Etablissement(s) : | Université Paris sciences et lettres |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale SDOSE (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d’Economie de Dauphine (Paris) - Laboratoire d'Economie de Dauphine / LEDa |
établissement opérateur d'inscription : Université Paris Dauphine-PSL (1968-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Guillaume Daudin |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Marc Siroën, Guillaume Daudin, Pamina Koenig-Soubeyran, Isabelle Méjean, Emmanuelle Lavallée, Sébastien Miroudot | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pamina Koenig-Soubeyran, Isabelle Méjean |
Mots clés
Résumé
La littérature économique attribue aux coûts commerciaux une importance fondamentale dans l’explication des flux commerciaux internationaux. L’explosion des échanges commerciaux sur les dernières décennies est d’ailleurs régulièrementassociée à la forte baisse des barrières commerciales entre les pays du monde sur cette période. Cette thèse a pour butde réexaminer l’importance véritable de ces coûts sur les échanges à travers différentes méthodologies. Nous étudionsnotamment dans le premier chapitre la performance économique de Manaus située dans l’État d’Amazonas au Brésil,dans l’idée de déterminer si les coûts commerciaux importants auxquels cette région fait face altèrent substantiellementsa performance à l’exportation, notamment vers les autres états Brésiliens. Le deuxième chapitre quant à lui étudie laperformance à l’exportation des pays africains, pays faisant également face à des coûts à l’échange très élevés; cecià l’aune des avancées les plus récentes dans la littérature sur le commerce international, mais aussi en utilisant lesvaleurs ajoutées exportées au lieu des exportations brutes comme éléments d’analyse. Le troisième chapitre quant à luiétudie l’importance de la fragmentation internationale dans les gains à l’échange, mais aussi le rôle que jouent les coûtscommerciaux dans l’intégration à la chaine de valeur mondiale. Ces trois chapitres laissent apparaitre l’idée que descoûts commerciaux élevés ne sont pas nécessairement opposés à des flux commerciaux importants ou au moins dansla moyenne, mais que de faibles coûts commerciaux sont nécessaires pour se positionner plus en aval du processus deproduction, et ainsi bénéficier de gains au commerce plus élevés.