Des effets de pairs à l'évitement scolaire : mécanismes constitutifs de la ségrégation sociale à l’école
Auteur / Autrice : | Béatrice Boutchénik |
Direction : | Gabrielle Fack, Pauline Givord |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences Economiques |
Date : | Soutenance le 09/12/2020 |
Etablissement(s) : | Université Paris sciences et lettres |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale SDOSE (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d’Economie de Dauphine (Paris) |
établissement opérateur d'inscription : Université Paris Dauphine-PSL (1968-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Élise Huillery |
Examinateurs / Examinatrices : Gabrielle Fack, Pauline Givord, Élise Huillery, Julien Grenet, Denis Fougère, Manon Garrouste | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Julien Grenet, Denis Fougère |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La ségrégation sociale à l’école peut être porteuse d’inégalités entre élèves, dans la mesure où la composition des établissements qu’ils fréquentent influe sur leurs trajectoires. Par anticipation de ces effets de pairs notamment, les familles effectuent des choix scolaires qui eux-mêmes risquent de contribuer à une ségrégation accrue. Cette thèse contribue à la compréhension des mécanismes en jeu, en quantifiant effets de pairs et stratégies d’évitement scolaire. Elle comporte trois chapitres. Premièrement, l'objectif est de mesurer les contributions respectives de la ségrégation résidentielle et de l'évitement scolaire à la ségrégation sociale au collège. Le deuxième chapitre, par une évaluation des effets hétérogènes de la composition des classes sur les notes au Baccalauréat, permet d’envisager les conséquences d’une plus grande mixité scolaire parmi les lycéens français. Enfin, le troisième chapitre analyse les déterminants des comportements d'évitement des familles suite à des changements de sectorisation, réactions qui peuvent modifier l'impact anticipé des politiques de mixité sociale à l'école.