Thèse soutenue

Étude expérimentale des réactions ¹³N(a,p)¹⁶O et ³⁰P(p,g)³¹S, et impact sur les abondances isotopiques extrêmes en ¹³C, ¹⁵N et ³⁰Si dans les grains pré-solaires

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Auteur / Autrice : Anne Meyer
Direction : Faïrouz Hammache
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Astrophysique nucléaire et nucléosynthèse
Date : Soutenance le 24/01/2020
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Particules, hadrons, énergie et noyau : instrumentation, imagerie, cosmos et simulation (Orsay, Essonne ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : référent : Université Paris-Saclay. Faculté des sciences d’Orsay (Essonne ; 2020-....)
Laboratoire : Laboratoire de physique des deux infinis Irène Joliot-Curie (2020-....)
Jury : Président / Présidente : Elias Khan
Examinateurs / Examinatrices : François De Oliveira Santos, Georges Meynet, Sandrine Courtin, Nicolas de Séréville
Rapporteurs / Rapporteuses : François De Oliveira Santos, Georges Meynet

Résumé

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On retrouve dans les météorites primitives des grains qui se sont condensés dans différents environnements stellaires et sont restés intacts après la formation du système solaire. L'identification du site d'origine de ces grains pré-solaires est effectuée grâce à la comparaison entre les abondances isotopiques mesurées et celles prédites par les modèles stellaires. Nous présentons dans ce manuscrit les analyses de deux expériences effectuées à l'installation ALTO avec le spectromètre magnétique split-pole, visant à réduire les incertitudes associées à deux réactions jouant un rôle dans la production des isotopes utilisés pour identifier les grains de novæ. Ces derniers sont caractérisés par des abondances extrêmes en ¹³C, ¹⁵N et ³⁰Si, mais la découverte dans certains grains d'isotopes caractéristiques de la nucléosynthèse dans les supernovæ à effondrement de coeur (CCSN) a remis en question cette origine. La première étude concerne l'impact du taux de la réaction ¹³N(a,p)¹⁶O sur les abondances en ¹³C prédites par de récents modèles de CCSN. Nous procédons à une ré-évaluation du taux de cette réaction en utilisant une méthode Monte Carlo pour obtenir des incertitudes statistiques. Les largeurs partielles alpha des états du noyau composé ¹⁷F sont déterminées en se basant sur les propriétés des états analogues du noyau miroir ¹⁷O qui ont été mesurées en utilisant la réaction de transfert alpha ¹³C(7Li,t)¹⁷O. Nous nous intéressons ensuite à la réaction ³⁰P(p,g)³¹S, qui est une des dernières réactions dont l'incertitude du taux a un impact important sur les prédictions faites par les modèles de novæ classiques, notamment des abondances en ³⁰Si. Pour réduire les incertitudes sur les propriétés spectroscopiques du noyau composé ³¹S, une étude de la réaction ³¹P(³He,t)³¹S a été effectuée. Les tritons et les protons de décroissance venant des états peuplés du ³¹S ont été détectés simultanément à l'aide du spectromètre et de détecteurs silicium à pistes. L'étude des corrélations angulaires proton est présentée et les rapports de branchement extraits.