Auteur / Autrice : | Nicolas Salvadori |
Direction : | Gonzague Jourdain, Jean-Yves Mary |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Santé publique - biostatistiques |
Date : | Soutenance le 08/12/2020 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Santé Publique |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Prévention et traitement de l’infection à VIH et des cancers associés à des infections virales en Asie du Sud-Est (Thaïlande) |
référent : Université Paris-Saclay. Faculté de médecine (Le Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne ; 2020-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Laurence Meyer |
Examinateurs / Examinatrices : Agnès Dechartres, John B. F. De Wit, Marie-Laure Chaix Baudier, Jean-Michel Molina | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Agnès Dechartres, John B. F. De Wit |
Résumé
Le VIH demeure un problème majeur de santé publique dans le monde. Cela est dû en grande partie à la faible proportion de personnes infectées connaissant leur statut VIH, indiquant que le recours au dépistage régulier du VIH par les personnes à risque est insuffisant. Dans le cadre d'un projet de recherche interventionnelle dans le nord de la Thaïlande fournissant des services de dépistage et de conseil pour le VIH, les hépatites B et C et la syphilis à 5 733 usagers entre octobre 2015 et janvier 2019, nous avons évalué plusieurs stratégies visant à optimiser l'utilisation des services de dépistage du VIH. Dans un premier essai randomisé contrôlé (ERC), nous avons constaté que le conseil assisté par ordinateur réduisait considérablement le temps consacré au conseil tout en apportant une efficacité similaire à celle du conseil standard en termes de recours à un nouveau dépistage, de changement des connaissances sur le VIH, de changement des comportements sexuels à risque et d’acceptabilité. Dans un second ERC, nous avons constaté que la prise de rendez-vous et l'envoi d'un rappel une semaine à l’avance est une intervention simple, facile à mettre en œuvre et abordable qui a permis d’augmenter considérablement le recours à un nouveau dépistage du VIH chez les usagers à risque. Dans une étude rétrospective, nous avons constaté que la décision de recommander ou non un nouveau dépistage du VIH basée sur l’évaluation du conseiller était fortement dépendante du conseiller et peu en accord avec une décision basée sur des données collectées (réponses des usagers à des questionnaires auto-administrés et résultats des tests de syphilis).