Thèse soutenue

Étude du risque de cardiotoxicité radio-induite précoce chez des patientes traitées par radiothérapie pour un cancer du sein à partir de la cohorte prospective BACCARAT

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Auteur / Autrice : Valentin Walker
Direction : Dominique LaurierJean Ferrières
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Santé publique - épidémiologie
Date : Soutenance le 06/10/2020
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Santé Publique
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'épidémiologie des rayonnements ionisants (IRSN) (Fontenay-aux-Roses ; 2017-....) - Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) (Fontenay-aux-Roses ; 2002-....)
référent : Université Paris-Saclay. Faculté de médecine (Le Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne ; 2020-....)
Jury : Président / Présidente : Loïc Josseran
Examinateurs / Examinatrices : Dominique Laurier, Jean-Philippe Empana, Juliette Thariat, Marianne Aznar, Stéphane Ederhy, Sophie Jacob
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Philippe Empana, Juliette Thariat

Résumé

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La radiothérapie (RT), traitement adjuvant du cancer du sein, est associée à un risque accru de pathologies cardiovasculaires plusieurs années post-RT. L'identification de signes précoces de cardiotoxicité et la mise en évidence de leurs liens avec la dose de rayonnements ionisants absorbée par le cœur pourraient favoriser la prédiction de la survenue de pathologies cardiovasculaires et améliorer la prévention chez les patientes à risque.Cette thèse s’appuie sur la cohorte BACCARAT constituée d’une centaine de patientes traitées par RT du sein, sans chimiothérapie et suivies jusqu’à 24 mois post-RT. Une reconstitution individuelle des doses absorbées par le cœur, le ventricule gauche (VG) et les artères coronaires a été réalisée.Les signes précoces de cardiotoxicité sont définis par la quantification des dysfonctions cardiaques infracliniques mesurées par échocardiographies et par la mesure de l’évolution des concentrations d’un panel de biomarqueurs circulants potentiellement impliqués dans la cardiotoxicité.Avec un suivi de 6 mois, l’analyse des données a permis de montrer une relation dose-réponse entre une dysfonction ventriculaire gauche infraclinique caractérisée par une diminution >10% de l’indice de contractilité myocardique (longitudinal strain) et la dose moyenne absorbée par le VG. L’ajout de la mesure de l’altération précoce en fin de RT du taux de fibrinogène à la dose au VG permettait une amélioration de la prédiction du risque.