Miroirs interférentiels efficaces dans l’extrême ultraviolet pour la physique solaire
Auteur / Autrice : | Jennifer Rebellato |
Direction : | Franck Delmotte |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance le 08/12/2020 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Ondes et Matière |
Partenaire(s) de recherche : | référent : Institut d'optique Graduate school (Palaiseau, Essonne ; 1920-....) |
Laboratoire : Laboratoire Charles Fabry / Optique XUV | |
Jury : | Président / Présidente : Pascal Aubert |
Examinateurs / Examinatrices : Franck Delmotte, Marie-Anne Descalle, Julien Lumeau, Regina Soufli, Frédéric Auchère | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie-Anne Descalle, Julien Lumeau |
Mots clés
Résumé
Par son activité intense et ses hautes températures, l’atmosphère solaire émet des rayonnements X et ultraviolets extrêmes (EUV) porteurs d’informations sur sa structure. Les télescopes spatiaux observant le Soleil dans ce domaine spectral atteignent des performances accrues grâce aux miroirs interférentiels multicouches. Cette thèse contribue à améliorer l’efficacité de ces revêtements optiques. On y évalue les constantes optiques des matériaux dans l’EUV pour les sélectionner plus précisément et affiner les simulations, ce qui nous permet d’établir des modélisations plus précises pour l’étalonnage du télescope EUV plein champ de Solar Orbiter. On propose aussi de nouveaux revêtements à base d’aluminium et de scandium ayant atteint des réflectivités record au-delà de 40 nm de longueur d’onde. S’agissant d’une région spectrale EUV encore peu explorée, les résultats de ces travaux ouvrent la voie à une nouvelle génération d’instruments d’observation solaire. Leurs conséquences sont aussi remarquables pour une communauté scientifique plus étendue ayant besoin d’instrumentation optique adaptée dans le domaine X/EUV pour les synchrotrons, la lithographie EUV, les diagnostics X, ou encore la microscopie X.