Mesures du boson de Higgs produit en association avec un boson vecteur et se désintégrant en une paire de quarks-b avec le détecteur ATLAS
Auteur / Autrice : | Konie Al Khoury |
Direction : | Nicolas Morange |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique des particules |
Date : | Soutenance le 23/09/2020 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Particules, hadrons, énergie et noyau : instrumentation, imagerie, cosmos et simulation (Orsay, Essonne ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de physique des deux infinis Irène Joliot-Curie (2020-....) |
Référent : Faculté des sciences d'Orsay | |
Jury : | Président / Présidente : Marie-Hélène Schune |
Examinateurs / Examinatrices : Marco Delmastro, André David Tinoco Mendes, Tim Scanlon, William Murray | |
Rapporteur / Rapporteuse : Marco Delmastro, André David Tinoco Mendes |
Mots clés
Résumé
La découverte du boson de Higgs en 2012 par les expériences ATLAS et CMS a ouvert tout un nouveau domaine de recherche au LHC: la mesure des propriétés de cette particule permet d’affiner notre compréhension du Modèle Standard et de contraindre la physique au-delà de ce Modèle. Cette thèse présente les mesures du boson de Higgs se désintégrant en une paire de quarks-b et produit avec un boson W ou Z, réalisées en utilisant 139fb⁻¹ de données de collisions proton-proton à une énergie de 13 TeV dans le centre de masse collectées par le détecteur ATLAS. Trois canaux sont définis, nommés 0-, 1- et 2-leptons, selon le nombre de leptons chargés provenant de la désintégration du boson vecteur. L’analyse bénéficie de la grande statistique des données Run-2 et de l’amélioration de nombreuses techniques d’analyses, ce qui accroît sa sensibilité et permet l’observation du signal ZH et une preuve solide du signal WH dans cette désintégration du boson de Higgs en paires de quarks-b. Des mesures de sections efficaces différentielles sont également menées, et sont en bon accord avec la théorie. Le détecteur ATLAS fera l’objet de nombreuses mises à jour en vue de l’exploitation du HL-LHC afin de pouvoir tolérer l’augmentation de la luminosité et du niveau d’empilement. L’électronique de lecture du calorimètre à argon liquide sera ainsi remplacée. Une partie de cette thèse est consacrée à vérifier si les prototypes de préamplificateurs Front-End proposés pour la mise à jour sont conformes aux exigences physiques.