Auteur / Autrice : | Joanna Cyrta |
Direction : | Jean-Yves Scoazec |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie et de la santé |
Date : | Soutenance le 02/12/2020 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Cancérologie, Biologie, Médecine, Santé |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Prédicteurs moléculaires et nouvelles cibles en oncologie (Villejuif, Val-de-Marne ; 2010-....) - Rubin Lab |
référent : Faculté de médecine | |
Equipe de recherche : Englander Institute for Precision Medicine | |
Jury : | Président / Présidente : Gaëlle Fromont-Hankard |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Yves Pierga, Alexandra Leary, Franck Bourdeaut, Yohann Loriot | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Gaëlle Fromont-Hankard, Jean-Yves Pierga |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le complexe de remodelage de la chromatine SWI/SNF est un régulateur épigénétique majeur impliqué dans le développement embryonnaire et dans la différentiation cellulaire. De plus, les gènes qui encodent les sous-unités de SWI/SNF sont altérés dans au moins 20% de cancers. Bien que le complexe SWI/SNF soit le plus souvent considéré comme suppresseur des tumeurs, il existe des preuves croissantes que le rôle de SWI/SNF dans le cancer peut dépendre du type de tissu et du contexte.Dans la première partie de cette dissertation, nous présentons la caractérisation moléculaire d’une cohorte indépendante de carcinomes à petites cellules de l’ovaire de type hypercalcémiant (SCCOHT), comme exemple d’un cancer sous-tendu par des altérations perte-de-fonction de la sous unité catalytique de SWI/SNF, SMARCA4. Dans la deuxième partie, nous explorons le rôle du SWI/SNF dans le cancer de la prostate (CP), y compris ses formes les plus agressives : le CP résistant à la castration et le carcinome neuroendocrine. Alors que les mutations des gènes de SWI/SNF sont très rares dans le CP, nous montrons que l’expression de certaines sous-unités peut être dérégulée et qu’une haute expression de SMARCA4 est associée à des CP agressifs. De plus, nous montrons que plusieurs lignées cellulaires de CP dépendent de SWI/SNF pour leur croissance.Au total, ces deux exemples supportent l’hypothèse que SWI/SNF peut jouer des rôles différents dans le cancer en fonction du type tumoral.