Thèse soutenue

Analyses de variations génomiques liées à la biogéographie des picoalgues Mamiellales

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Jade Leconte
Direction : Olivier Jaillon
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la vie et de la santé
Date : Soutenance le 28/08/2020
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Structure et Dynamique des Systèmes Vivants
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Génomique métabolique (Evry, Essonne ; 2000-....) - Structure et évolution des génomes / SEG
référent : Université d'Évry-Val-d'Essonne (1991-....)
Jury : Président / Présidente : Christophe Ambroise
Examinateurs / Examinatrices : François-Yves Bouget, Frédéric Partensky, Ian Probert
Rapporteurs / Rapporteuses : François-Yves Bouget, Frédéric Partensky

Mots clés

FR  |  
EN

Résumé

FR  |  
EN

Les Mamiellales sont un ordre d'algues vertes unicellulaires cosmopolites comprenant des espèces d'importance écologique telles que Bathycoccus, Micromonas ou encore Ostreococcus, des contributeurs majeurs à la production primaire. Cette thèse prend pour modèle d'étude ce groupe phytoplanctonique aux génomes de référence connus afin d'analyser au mieux l'impact de l'environnement sur le plancton grâce aux échantillons provenant de l'expédition Tara Oceans.Pour cela, différentes analyses ont été menées afin de définir leur biogéographie et leurs préférences écologiques, d'abord dans les eaux tempérées puis dans les eaux froides et riches en nutriments de l'océan Arctique. Dans les deux cas, il a été montré que la température était le principal facteur distinguant l'environnement dans lequel les différentes espèces ont été trouvées. Nous avons ensuite réalisé une étude plus poussée en particulier sur Bathycoccus prasinos, une espèce abondante dans ces deux milieux distincts afin d'établir la structure de ses populations, qui s'avère séparer clairement trois groupes: les échantillons austral, arctiques et tempérés, montrant encore une fois un impact de la température mais pas uniquement au vu de la distance génomique entre les deux premiers bassins.Finalement, notre étude a pu être étendue avec diverses collaborations, nous permettant d'observer également un groupe de protistes hétérotrophes, les straménopiles, et de réaliser des analyses à l'échelle beaucoup plus large des communautés. L'ensemble de ces résultats concluent encore une fois, entre autre, à un fort impact de la température, menant à un questionnement sur le contexte actuel de changements climatiques et son potentiel impact sur le plancton.