Thèse soutenue

Etude in vitro de l’effet d’un réseau dynamique d’actine sur les tubes de membrane

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Auteur / Autrice : Antoine Allard
Direction : Clément CampilloCécile Sykes
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique
Date : Soutenance le 03/07/2020
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences chimiques : molécules, matériaux, instrumentation et biosystèmes (Orsay, Essonne ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire analyse et modélisation pour la biologie et l'environnement (Evry, Essonne ; 1998-) - Laboratoire Analyse et Modélisation pour la Biologie et l'Environnement / LAMBE - UMR 8587
référent : Université d'Évry-Val-d'Essonne (1991-....)
Jury : Président / Présidente : Stéphanie Miserey-Lenkei
Examinateurs / Examinatrices : Chaouqi Misbah, Claudia Steinem, Sid-Ahmed Labdi, François Treussart, Cécile Leduc
Rapporteurs / Rapporteuses : Chaouqi Misbah, Claudia Steinem

Mots clés

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Résumé

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Les propriétés mécaniques des nanotubes membranaires (sans la présence du cytosquelette), en particulier la force nécessaire pour les former et les maintenir, sont maintenant bien comprises. Par contre, bien que dans la cellule les nanotubes soient souvent couplés à l’actine, son mécanisme d’action sur de telles structures est inconnu. L’objectif de cette thèse est donc de comprendre comment la dynamique de polymérisation de l’actine affecte la croissance et la stabilité des nanotubes de membrane et contribue à leur scission. Le projet consistera à adresser deux questions principales : - comment la force pour maintenir un nanotube de membrane évolue en présence du cytosquelette d’actine ? - comment la structure du réseau d’actine (taille de la maille, composition, dynamique) détermine les effets mécaniques observés ? La dynamique de l’actine stabilise-t-elle le nanotube ? Les forces générées par la polymérisation peuvent-elles provoquer une scission des nanotubes ? La structure du réseau d’actine permet-elle d’expliquer ces deux effets opposés ? Quel est l’effet de l’ajout de myosines, moteurs moléculaires capables de faire coulisser les filaments d’actine entre eux et de créer une contrainte mécanique supplémentaire dans le réseau ? Ces questions indissociables seront étudiées en collaboration entre les équipes de C. Sykes à l’Institut Curie (Paris), et de C. Campillo et S. Labdi au LAMBE (Evry).