Thèse soutenue

La réponse au NO au centre de la pathogenèse bactérienne et cible d’antibiotiques innovants

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Auteur / Autrice : Constance Porrini
Direction : Nalini Rama Rao
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Microbiologie
Date : Soutenance le 12/06/2020
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Agriculture, alimentation, biologie, environnement, santé (Paris ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Référent : AgroParisTech (France ; 2007-....)
Laboratoire : Microbiologie de l'Alimentation au Service de la Santé humaine (Jouy-en-Josas)
Jury : Président / Présidente : Stéphanie Bury-Moné
Examinateurs / Examinatrices : Stéphanie Bury-Moné, Olivier Dussurget, Véronique Broussolle, Priscilla Branchu
Rapporteurs / Rapporteuses : Olivier Dussurget, Véronique Broussolle

Résumé

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Le NO ou monoxyde d’azote est un radical libre très réactif omniprésent dans le monde du vivant. Il est capable de modifier les bases d’ADN, les lipides membranaires, l’activité des enzymes… Il a de nombreux rôles biologiques chez les animaux, les plantes, les champignons et les bactéries. Il est notamment produit par les cellules de l’immunité innée pour lutter contre les infections.Pour infecter l’hôte, certaines bactéries pathogènes ont mis au point des mécanismes de résistance à ce stress. Bacillus cereus, est une bactérie pathogène qui est capable de résister au NO. Cependant ces mécanismes ne sont pas tout à fait élucidés. La protéine Mfd est connue comme pouvant réparer les lésions du NO sur l’ADN et augmenter la résistance au stress NO.D’une part, une approche transcriptomique sur Bacillus cereus a permis de mettre en évidence, une région du génome particulièrement activée en présence de NO. Cette région contient des gènes qui codent pour une protéine de réparation des dommages causés par le NO, une enzyme de métabolisme de l’azote et des enzymes de biosynthèse du sirohème, un groupement ferreux.D’autre part, un inhibiteur de la protéine Mfd a été testé pour son efficacité antibactérienne sur Bacillus cereus et sur quatre bactéries responsables d’infections en impasse thérapeutique à cause de l’apparition de résistances aux antibiotiques.