Thèse soutenue

Effets comparatifs de protocoles de course sur la qualité et la réparation osseuse chez le rat Wistar

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Auteur / Autrice : Céline Bourzac
Direction : Hugues PortierMorad Bensidhoum
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Médecine. Biothérapies et biotechnologies
Date : Soutenance le 16/12/2020
Etablissement(s) : Université Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Hématologie, oncogenèse et biothérapies (Paris ; 2014-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de Bioingénierie et Biomécanique Ostéo-articulaires (B2OA) (Paris)
Jury : Président / Présidente : Georges Carle
Examinateurs / Examinatrices : Sheila Laverty, Anne Pellé, Katia Collomp, Christelle Jaffré, Stéphane Pallu
Rapporteur / Rapporteuse : Sheila Laverty, Anne Pellé

Résumé

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Il est désormais bien établi que la pratique d’un exercice physique a des effets bénéfiques sur le tissu osseux et son métabolisme. Cependant, aucun consensus n’a encore été établi en ce qui concerne les effets ostéogéniques de l’exercice sur l’os sain ou en cours de réparation. L’objectif de ce travail est d’une part d’évaluer les effets de deux protocoles de course (continue vs. Intermittente) sur les paramètres de la qualité osseuse et le métabolisme osseux, d’autre part d’évaluer les effets de la pratique préventive de ces protocoles de course sur la réparation osseuse chez le rat Wistar. Ces travaux mettent en évidence un effet bénéfique de la course intermittente avec intervalles de haute intensité sur la qualité de l’os cortical tandis que la course continue modérée a des effets bénéfiques sur la qualité de l’os trabéculaire mais néfastes sur l’os cortical. Ces effets dépendent également de l’os étudié (tibia vs. fémur). De plus, nos données suggèrent que les deux protocoles de course accélèrent la réparation d’un défaut osseux de taille non critique dans le tibia mais pas dans le fémur, probablement par modulation de la résorption osseuse. La pratique de différents types de course serait plus bénéfique à la santé osseuse qu’un seul. Dans le cadre du raffinement des modèles animaux, l’utilisation du tibia serait plus adaptée à l’étude de la guérison osseuse que le fémur