Thèse soutenue

Contribution au développement d’un système TEP/IRM simultané pour le petit animal : validation physique et expérimentale.

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Auteur / Autrice : Alan Courteau
Direction : François BrunotteJean-Marc Vrigneaud
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Instrumentation et informatique de l'image
Date : Soutenance le 14/12/2020
Etablissement(s) : Bourgogne Franche-Comté
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences pour l'ingénieur et microtechniques (Besançon ; 1991-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Imagerie et Vision Artificielle (ImVia) (Dijon)
Etablissement de préparation : Université de Bourgogne (1970-....)
Jury : Président / Présidente : Dominique Ginhac
Examinateurs / Examinatrices : Bruno Kastler
Rapporteurs / Rapporteuses : Alain Seret, Pierre-Yves Marie

Résumé

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La tomographie par émission de positon (TEP) et l’imagerie par résonance magnétique (IRM) sont deux modalités hautement complémentaires de l’imagerie médicale et préclinique. L’IRM permet de rendre compte avec précision de la morphologie des organes grâce à son fort contraste tissulaire et à sa haute résolution spatiale. La TEP offre quant à elle la possibilité de suivre le trajet d’un composé radiomarqué dans l’organisme et de quantifier de façon absolue la radioactivité contenue par les tissus sains et pathologiques. Le couplage entre la TEP et l’IRM permet d’envisager l’acquisition simultanée de ces deux types de données, ouvrant de nouvelles perspectives en recherche et en imagerie diagnostique.Ces travaux de thèse ont été menés au sein du projet IMAPPI, dont l’objectif était de développer un prototype de TEP/IRM simultanée pour l'imagerie du petit animal. Les études de recherche et développement menées en collaboration avec le constructeur ont permis d'optimiser les performances physiques de cet appareil. Une évaluation de ses performances a été menée indépendamment du constructeur. L'absence d'altération majeure des données lors des acquisitions simultanées a également été vérifiée.En outre, les travaux ont permis de mettre en œuvre le réglage fin de l’imageur et de ses accessoires, et la validation de son utilisation in vivo chez l’animal dans le cadre d’études biologiques incluant l’imagerie cardiaque dynamique, la biocinétique de composés radiomarqués, ou encore la localisation de l’hypoxie cellulaire.