Anévrisme de l’aorte abdominale sous-rénale : étude fonctionnelle et morphologique après traitement par endoprothèse
Auteur / Autrice : | Lucie Salomon du Mont |
Direction : | Simon Jean Rinckenbach |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Médecine, pathologie cardiorespiratoire et vasculaire |
Date : | Soutenance le 18/12/2020 |
Etablissement(s) : | Bourgogne Franche-Comté |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Environnements, Santé (Dijon ; Besançon ; 2012-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Marqueurs pronostiques et facteurs de régulations des pathologies cardiaques et vasculaires (Besançon) - Marqueurs pronostiques et facteurs de régulations des pathologies cardiaques et vasculaires – UFC |
Site de préparation : Université de Franche-Comté (1971-2024) | |
Jury : | Président / Présidente : Xavier Berard |
Examinateurs / Examinatrices : Simon Jean Rinckenbach, Xavier Berard, Stéphane Avril, Eric Steinmetz | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Xavier Berard, Anne Lejay |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le traitement des anévrismes de l’aorte abdominale (AAA) sous-rénaux peut être endovasculaire ou par chirurgie ouverte pour empêcher sa complication ultime, la rupture. L’analyse observationnelle que nous avons mené, montre une augmentation globale du nombre d’actes de prise en charge des AAA réalisés entre 2006 et 2015 en France et une modification radicale des pratiques avec une domination croissante des techniques endovasculaires. Cela soulève toutefois des questions concernant le bénéfice réel des indications portées chez les patients les plus fragiles et le devenir à long terme de la population traitée par voie endovasculaire. En effet, cette technique bien que ayant de meilleur résultat à court terme présente de nombreuses complications à plus long terme. La première partie de ce travail, analyse fonctionnelle, a étudié les conséquences rénales du traitement endovasculaire. Nous avons mise en évidence sur une étude sur 102 patients que la fixation suprarénale des endoprothèses aurait un impact sur la fonction rénale à un an. Dans un deuxième temps nous avons mené une étude rétrospective sur 184 patients et avons mise en évidence que la couverture des artères polaires rénales ne serait pas délétère sur la fonction rénale à long terme, contrairement à la fixation supra-rénale des endoprothèses. Nous avons donc mise en place l’étude prospective IFIXEAR, qui cherche à évaluer l’impact hémodynamique de la fixation suprarénale des endoprothèses sur l’ostium des artéres rénales. Pour cela un echo-doppler des artères rénales est effectué avant implantation de l’endoprothèse et dans le mois suivant celle-ci ainsi que un an après et recherchera une élévation du pic de vélocité systolique supérieur à 120 cm/sec à l’ostium d’au moins une des artères rénales. La deuxième partie de ce travail s’attache à réaliser une analyse morphologique à long terme après mise en place d’une endoprothèse. En effet, dans les complications liées à l’endoprothèse, le rôle des fixations proximales et distales et le respect des conditions d’utilisation des endoprothèses ont été beaucoup explorés. Il existe par contre peu de publication qui se sont intéressées au à la partie médiane de l’endoprothèse et à son déplacement au sein du sac anévrismal qui pourrait aussi expliquer certaines complications à long terme. Nous avons donc recherché à réaliser une segmentation des stents de l’endoprothèse et utilisé le logiciel EndoSize (Therenva) pour y parvenir. Nous avons ensuite, chez des patients qui avaient eu un déplacement latéral de la partie médiane de l’endoprothèse, calculé les distances entre les stents de la partie médiane à différents moments après l’implantation. La perspective de cette partie serait de comprendre la biomécanique de ce déplacement latéral.