Thèse soutenue

Modélisation de l'origine de la ceinture de Kuiper

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Auteur / Autrice : Daniel Baguet
Direction : Jean-Marc Petit
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Astrophysique
Date : Soutenance le 08/01/2020
Etablissement(s) : Bourgogne Franche-Comté
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Carnot-Pasteur (Besançon ; Dijon ; 2012-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut UTINAM (Univers, transport, interfaces, nanostructures, atmosphère et environnement, molécules) (Besançon)
Etablissement de préparation : Université de Franche-Comté (1971-....)
Jury : Président / Présidente : Alessandro Morbidelli
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Marc Petit, Alessandro Morbidelli, Hervé Beust, Anne Lemaître, Elena Lega, Marc Fouchard
Rapporteurs / Rapporteuses : Hervé Beust

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La population dynamiquement chaude de la ceinture de Kuiper se caractérise par une large distribution des inclinaisons tandis que la population dynamiquement froide présente des inclinaisons plus petites et une distribution plus étroite. Afin de reproduire la différence entre ces deux populations, les modèles d'évolution dynamique actuels considèrent qu'elles sont originaires de deux régions différentes. La population chaude est issue principalement d'un disque massif de planétésimaux, s'étendant de la position primordiale de la planète la plus externe jusqu'à 30 ua. Quant à elle, la population froide s'est formée in situ, à partir d'un disque beaucoup plus léger, s'étendant au-delà de 30 ua. Dans les intégrations numériques actuelles visant à la reproduire, l'action du disque massif sur les planètes géantes se fait généralement par le moyen d'une migration forcée des demi-grands axes et un amortissement des excentricités et des inclinaisons, tandis que l'action sur le disque léger est toujours négligée. Les effets séculaires de précessions des longitudes du périhélie et des longitudes du nœud ne sont donc pas pris en compte, ce qui mène à une représentation incorrecte des positions des résonances séculaires. Nous visons donc à introduire cette action dans la théorie séculaire linéaire afin de déterminer les positions des résonances séculaires linéaires. Sous l'effet du disque massif, le moment cinétique total des planètes géantes n'est pas conservé et a un mouvement de précession. Sa fréquence de précession permet l'apparition d'une résonance séculaire nodale qui a pu être située dans la région de la population froide actuelle, lorsque les planètes géantes étaient dans leur configuration compacte avant leur migration.