Points chauds électromagnétiques conçus pour la détection biologique par spectroscopie améliorée par plasmon
Auteur / Autrice : | Rishabh Rastogi |
Direction : | Pierre-Michel Adam, Sivashankar Krishnamoorthy |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Matériaux, Mécanique, Optique, Nanotechnologie |
Date : | Soutenance le 06/11/2020 |
Etablissement(s) : | Troyes |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Sciences pour l'Ingénieur (Troyes, Aube) |
Partenaire(s) de recherche : | Centre de Recherche Public : LIST (Luxembourg Institute of Science and Technology) |
Laboratoire : Lumière- nanomatériaux et nanotechnologies / L2n | |
Jury : | Président / Présidente : Claire Mangeney |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre-Michel Adam, Sivashankar Krishnamoorthy, Claire Mangeney, Nordin Felidj, Éric Finot, Ana Paula Pego | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Nordin Felidj, Éric Finot |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La détection nanoplasmonique repose sur des champs électromagnétiques exaltés à proximité de la surface des métaux nanostructurés pour détecter les molécules à des concentrations ultra-faibles. Les exaltations de champ sont fortement prononcées aux jonctions entre les nanostructures adjacentes, ce qui entraîne des points chauds. Les exaltations de champ en ces points chauds augmentent de façon non linéaire en fonction des distances jusqu’au régime inférieur à 10nm. Les analytes présents à ces lacunes peuvent tirer parti de ces exaltations de champ, résultant en une sensibilité ultra-élevée dans la détection. Toutefois, ces lacunes de champ confiné affectent la capacité des grands analytes tels que les biomolécules d’entrer et de tirer ainsi parti des champs EM dans les lacunes. Cela présente des besoins spatiaux pour exalter les champs em en contradiction avec ceux pour accueillir les interactions biomoléculaires. Cette thèse démontre la conception rationnelle des configurations de réseaux qui permet aux hotspots EM d’être mieux exploités par le témoin de l’événement de liaison biomoléculaire. La thèse utilise l’approche moléculaire basée sur l’auto-assemblage pour fabriquer des nanoréseaux plasmoniques reproductibles sur des plaquettes complètes. Plusieurs paramètres sont envisagés, y compris la dimension, la forme et la densité des points chauds, la fonctionnalisation de surface, et le choix des substrats, pour démontrer la détection quantitative des molécules jusqu’aux concentrations picomolaires.