Thèse soutenue

Représentations de l’étranger et de l’immigré dans la littérature contemporaine pour la jeunesse, France et Thaïlande
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Auteur / Autrice : Virine Hutasangkas
Direction : Cécile Boulaire
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littérature Comparée
Date : Soutenance le 27/05/2020
Etablissement(s) : Tours
Ecole(s) doctorale(s) : Humanités et Langues - H&L
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Interactions, transferts, ruptures artistiques et culturels (Tours)
Jury : Président / Présidente : Sylvie Humbert-Mougin
Examinateurs / Examinatrices : Cécile Boulaire, Theeraphong Inthano
Rapporteurs / Rapporteuses : Anne-Rachel Hermetet, Matthieu Letourneux

Résumé

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Depuis le XIXe siècle, la France a accueilli de nombreuses populations immigrées, venues d’Europe du Sud, du Maghreb, d’Afrique, d’Europe de l’Est, d’Asie du Sud-est. Dans ces mêmes décennies, des Chinois du Sud fuyant la pauvreté et le communisme, et des Vietnamiens et des Cambodgiens fuyant la guerre civile se sont installés en Thaïlande.La thèse étudie la manière dont la littérature destinée aux enfants traite des questions migratoires, et ce, en comparant deux contextes très contrastés : les productions narratives destinées aux enfants en France et en Thaïlande. Le corpus réunit des textes s’échelonnant de 1975, date à laquelle apparaissent, dans les deux pays, les premiers romans évoquant la question migratoire, à 2015. Les textes sélectionnés, écrits par des auteurs nés et élevés dans le pays d'accueil et des auteurs eux-mêmes issus de l’immigration, proposent des points de vue différents sur l’existence difficile des immigrés, et emploient des techniques narratives distinctes.Il s’agit dans cette thèse de corréler la réalité des faits migratoires avec l’image qui en est donnée dans les livres pour enfants ; de comparer les choix narratifs et littéraires effectués par les auteurs en les rapportant à des systèmes de valeurs ; enfin de soumettre l’ensemble de cette littérature à un regard multiculturel. Ces textes contribuent-ils véritablement à inculquer aux nouvelles générations de nouvelles manières de penser les questions de l’identité et de l’altérité ?