Etude de la signature radar de la surface de la mer en incidence rasante
Auteur / Autrice : | Florestan Platzer |
Direction : | Marc Saillard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance le 03/03/2020 |
Etablissement(s) : | Toulon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mer et Sciences (Toulon ; 2012-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut méditerranéen d'océanologie (Marseille ; Toulon ; 2012-....) - Office national d'études et de recherches aérospatiales (France). Centre d'études et de recherches de Toulouse |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Marc Saillard, Christophe Bourlier, Gabriel Soriano, Stéphanie Bidon, Yvonick Hurtaud, Vincent Fabbro |
Rapporteur / Rapporteuse : Christophe Bourlier, Gabriel Soriano |
Résumé
Ces travaux proposent une analyse de l’écho radar de mer grâce au traitement d’une base de données issue de campagnes de mesures en zone côtière. L'analyse de l'amplitude de l’onde rétrodiffusée montre qu’elle respecte un modèle à deux échelles, combinaison de deux composantes nommées texture et speckle. La texture restitue les variations de la puissance rétrodiffusée associées aux grandes vagues, tandis que le speckle caractérise les variations rapides de la phase. Un traitement Doppler met alors en évidence la relation entre « spikes » de mer (événements ponctuels à forte rétrodiffusion) et vitesses Doppler élevées (diffuseurs rapides). La composante basse-fréquence présente sur les spectres 2D des cartes temps-distance de puissance rétrodiffusée, appelée « group line », est ensuite modélisée. Il apparaît que, contrairement à une hypothèse répandue, le déferlement n’est pas la cause principale de la présence de la « group line ». Une proposition de modélisation de l’écho de mer basée sur les observations expérimentales est finalement proposée, permettant de restituer des cartes spatio-temporelles dont les caractéristiques sont proches des mesures.