Thèse soutenue

Proposition d'un indicateur de durabilité pour la détection des réactions de gonflement interne dans le béton

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Auteur / Autrice : Arthur Pichelin
Direction : Myriam CarcassèsFranck Cassagnabere
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie civil
Date : Soutenance le 23/10/2020
Etablissement(s) : Toulouse 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Mécanique, énergétique, génie civil et procédés (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire matériaux et durabilité des constructions (Toulouse ; 1999-....)

Résumé

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L'objectif de la thèse, conduite au LMDC (Laboratoire Matériaux et Durabilité des Constructions) de Toulouse en collaboration avec l'IRSN (Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire) de Fontenay-aux-Roses, est de proposer un indicateur de durabilité permettant d'évaluer l'état de développement des réactions de gonflement interne dans le béton des ouvrages existants. Cette thèse s'inscrit dans le cadre de la prolongation de la durée d'exploitation des réacteurs nucléaires de 40 à 60 ans. Ces pathologies peuvent être attribuées à deux types de réactions chimiques : la Réaction Sulfatique Interne (RSI) et la Réaction Alcali-Granulats (RAG). Ces réactions provoquent, lorsqu'elles se développent, la mise en traction du béton conduisant à la création de fissures dans les ouvrages atteints par ces pathologies. Depuis plusieurs années, l'approche performantielle de la durabilité des bétons se développe en remplacement d'une approche prescriptive : l'approche performantielle consiste à appréhender la durabilité des bétons en considérant non pas les seules données liées à la formulation mais certaines caractéristiques ou propriétés du matériau dont on sait qu'elles présentent un intérêt pour prévoir l'évolution de celui-ci lorsqu'il est exposé à des conditions environnementales données. Cependant cette approche concerne essentiellement les pathologies exogènes au béton, il y a donc un réel intérêt scientifique à utiliser cette approche dans le cas des dégradations de type endogène comme la RAG et la RSI, afin de prévoir l'évolution de ces pathologies au sein du béton. Pour répondre à ces problématiques, cette étude s'est focalisée sur la recherche des corrélations entre les évolutions des différents paramètres physico-chimiques et mécaniques et l'état de développement des pathologies. Le programme expérimental mis en place a permis la proposition d'indicateurs de durabilité capables de détecter et de suivre les pathologies dans le béton. Trois cas ont été étudiés : la RSI, la RAS et le couplage des deux pathologies. Une méthode de détection et de suivi de ces pathologies est proposée.