Thèse soutenue

Interactions Homme-silex du dernier maximum glaciaire à l’optimum climatique holocène : l’apport de la pétroarchéologie dans le temps long à l’échelle du Quercy

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Auteur / Autrice : Guilhem Constans
Direction : Nicolas ValdeyronMathieu Langlais
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Préhistoire
Date : Soutenance le 16/12/2020
Etablissement(s) : Toulouse 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Temps, Espaces, Sociétés, Cultures (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Travaux et recherches archéologiques sur les cultures, les espaces et les sociétés (Toulouse ; 2007-....)
Jury : Président / Présidente : Javier Mangado Llach
Examinateurs / Examinatrices : Nicolas Valdeyron, Mathieu Langlais, Grégor Marchand, Adrian Burke, Céline Léandri, Jehanne Affolter, Marta Sanchez De La Torre
Rapporteurs / Rapporteuses : Grégor Marchand, Adrian Burke

Résumé

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Entre 29 000 et 7 000 cal. BP, le Quercy a enregistré plusieurs occupations humaines traversant des contextes climatiques variés depuis les prémices du Dernier Maximum Glaciaire (He3 event) jusqu’à l’Optimum climatique holocène. Depuis le Gravettien moyen jusqu’à la fin du 2nd Mésolithique, les chasseurs-collecteurs ont mis en œuvre différentes stratégies techno-économiques dans l’acquisition et l’utilisation du silex. Pour préciser ces choix, l’étude pétroarchéologique des silex collectés s’attache à mieux appréhender les espaces parcourus par les Préhistoriques. L’étude synchronique permet de mettre en évidence de possibles interactions entre groupes à moyenne ou longue distance et d’évaluer la variabilité des occupations. L’étude diachronique permet de mieux appréhender les tendances et les variations ces comportements techno-économiques au regard des évolutions environnementales.L’analyse des assemblages provenant de douze occupations et la synthèse comparative de quatorze sites du Quercy et de ses marges permettent de caractériser la variabilité des litho-espaces et de mettre en évidence des phénomènes d’extension ou au contraire de contraction des territoires de collectes. Les résultats permettent de souligner des différences entre le nord (vallée de la Dordogne) et le sud du Quercy (vallée du Lot et vallée de l’Aveyron) et de percevoir plus finement le processus de contraction territoriale qui débute à la fin du Pléistocène supérieur et qui s’exprime pleinement durant le Mésolithique. Une réflexion sur les grands traceurs lithologiques permet également de percevoir de probables connexions à longue distance avec d’autres domaines géographiques (Gascogne, Charente, Centre) à des moments clés du Paléolithique supérieur.