La purge cytoplasmique comme réponse de résilience aux toxines et xénobiotiques formant des pores dans l'épithélium intestinal de la drosophile : signalisation des ROS et effets protecteurs contre les expositions prolongées
Auteur / Autrice : | Simone Terreri |
Direction : | Dominique Ferrandon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie |
Date : | Soutenance le 18/09/2020 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Modèles Insectes de l'Immunité Innée (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Bruce Morgan |
Examinateurs / Examinatrices : Stéphanie Blandin | |
Rapporteur / Rapporteuse : Bruce Morgan, Nichole Broderick |
Résumé
Tous les métazoaires rencontrent des pathogènes et des contaminants présents dans l'environnement. Les organismes ont développé des défenses pour lutter contre ces menaces : barrières physiques et système immunitaire limitent l'apparition de pathologies. Ces défenses sont complétées par la résilience, définie comme la capacité de supporter et de réparer les dommages, constituant un déterminant crucial pour la survie de l'hôte.Nous étudions la résilience dans l'organisme modèle Drosophila melanogaster. Nous avions décrit un nouveau mécanisme de résilience dans l'intestin, la purge cytoplasmique. Toutefois, le mécanisme qui initie ce processus reste flou. Au cours de ma thèse j’ai étudié le signal requis pour déclencher l'extrusion, en me concentrant sur les ROS. En parallèle, j'ai étudié la conservation du processus avec d'autres composés. Ces travaux ont démontré que la purge des entérocytes pourrait aussi protéger contre certains xénobiotiques, comme l'alcool et la caféine. Enfin, j'ai décrit un mécanisme de priming, au cours duquel les entérocytes deviennent résistants à une seconde purge dans les jours suivant la première exposition.