Caractérisation de la mécano-transduction à l’enveloppe nucléaire chez Arabidopsis : du stress supracellulaire au remodelage de la chromatine
Auteur / Autrice : | Rituparna Goswami |
Direction : | Marie-Edith Chabouté, Olivier Hamant |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie |
Date : | Soutenance le 25/09/2020 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de biologie moléculaire des plantes (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Valérie Gaudin |
Examinateurs / Examinatrices : Cristel Carles, Jean-Michel Davière | |
Rapporteur / Rapporteuse : Valérie Gaudin, Ueli Grossniklaus |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les cellules végétales détectent et répondent à divers stimuli mécaniques externes comme le toucher ou le vent, et internes comme la pression osmotique et la tension des parois cellulaires. Dans cette étude, j'ai démontré que la forme et la rigidité du noyau sont affectées de manière réversible en condition de stress hyperosmotique et sont corrélées à l’expression de gènes. Afin d'identifier les bases moléculaires de cette réponse, nous avons étudié différents mutants. En particulier, les protéines GIP lient cytosquelette, enveloppe nucléaire et chromatine ; nous avons observé que le mutant gip1gip2 présente une réponse nucléaire de type hyperosmotique constitutive et acquiert même une résistance physiologique au stress hyperosmotique. De façon plus exploratoire, j’ai commencé à analyser l’impact du nucléosquelette (mutant crwn1) et de la paroi (mutant eli1) sur la forme des noyaux et leurs réponses au stress hyperosmotique. Notre étude ouvre le champ de la mécanotransduction nucléaire chez les plantes, et offre de nombreuses perspectives