Coévolution de la socialité et du vieillissement dans les sociétés animales
Auteur / Autrice : | Martin Quque |
Direction : | François Criscuolo, Jean-Christophe de Biseau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physiologie et comportement animal |
Date : | Soutenance le 17/12/2020 |
Etablissement(s) : | Strasbourg en cotutelle avec Université libre de Bruxelles (1970-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut pluridisciplinaire Hubert Curien (Strasbourg ; 2006-....) |
Jury : | Président / Présidente : Serge Aron |
Examinateurs / Examinatrices : François Criscuolo, Jean-Christophe de Biseau, Serge Aron, Audrey Dussutour, Sylvie Massemin, Cédric Sueur, Jean-Louis Deneubourg | |
Rapporteur / Rapporteuse : Serge Aron, Audrey Dussutour |
Mots clés
Résumé
Ma thèse analyse comment l’environnement social influence la longévité chez des espèces animales variées (vertébrées et invertébrés) montrant un gradient de complexité sociale (grégarisme, élevage coopératif, eusocialité). Grâce à des mesures complémentaires (observations comportementales, stress oxydant, longueur des télomères, protéomique, métabolomique), mon travail reflète des mécanismes de vieillissement contrastés selon les espèces étudiées. Par exemple chez les oiseaux, des télomères plus longs sont associés à un environnement social favorable et à une plus grande longévité. Au contraire, parmi les 10 espèces de fourmis étudiées, les plus longévives présentaient des télomères plus courts. Par ailleurs l’étude complète et combinée du protéome et du métabolome de fourmis a mis en évidence certains mécanismes (e.g. sirtuines, mTOR, anticancéreux) dont l’universalité ouvre la voie à une meilleure compréhension de l’effet néfaste du stress social sur la santé humaine.