Connections between gastrins, iron and hypoxia in the development of colorectal cancer
Auteur / Autrice : | Marie Laval |
Direction : | Maxime Lehmann |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie |
Date : | Soutenance le 05/06/2020 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de biophotonique et pharmacologie (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Bertrand Rose |
Examinateurs / Examinatrices : Maxime Lehmann, Bertrand Rose, Anne-Marie Deschampesme, Karl Brillet, Frédéric Simonin, Isabelle Gross, Sophie Thenet, Stéphane Dedieu | |
Rapporteur / Rapporteuse : Anne-Marie Deschampesme, Karl Brillet |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La gastrine, un facteur de croissance, et notamment la progastrine et la gastrine à glycine étendue (Ggly), est impliquée dans la progression du cancer colorectal. Nous avons déjà montré que le fer était indispensable à l'activité biologique de Ggly et que l'hypoxie augmentait l'expression de la gastrine in vitro et l'absorption du fer in vivo. Le but était d'explorer l'interaction entre la gastrine, l'homéostasie du fer et l'hypoxie dans les cancers colorectaux. Une surexpression de la progastrine a permis aux souris de mieux supporter des conditions hypoxiques dû à un changement de connexion entre l'homéostasie du fer et la disponibilité en oxygène. L'activité du promoteur de la gastrine est quant à elle stimulée par les ions Co2+ et les ions Zn2+ in vitro et in vivo. D'autre part, les complexes gastrine-ion métallique (indium, ruthénium ou gallium) ne se lient pas au récepteur RCCK2 in vitro et représentent de potentiels inhibiteurs de la gastrine. Les ions Bi3+ quant à eux diminuent le nombre de tumeurs intestinales supérieures à 3mm chez les souris APCΔ14/+. Une corrélation entre la gastrine, l'hypoxie et l'homéostasie du fer dans les cancers colorectaux est confirmée.