Diversité des génomes mitochondriaux chez les laitues
Auteur / Autrice : | Arnaud Fertet |
Direction : | José Gualberto |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie |
Date : | Soutenance le 17/09/2020 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de biologie moléculaire des plantes (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Giegé |
Examinateurs / Examinatrices : José Gualberto, Philippe Giegé, Françoise Budar, Eric Schranz | |
Rapporteur / Rapporteuse : Françoise Budar, Eric Schranz |
Mots clés
Résumé
En sélection végétale, la diversité nucléaire est le réservoir de biodiversité encore majoritairement exploité. Cependant, la diversité génétique mitochondriale représente de nouvelles opportunités telles que la stérilité mâle cytoplasmique qui semble le plus intéressant caractère chez la laitue, dans une optique de sélection. Pour cette raison, au cours de ma thèse j’ai séquencé et assemblé le génome mitochondrial (ADNmt) de la laitue, Lactuca sativa, que j'ai utilisé comme référence pour mes études subséquentes. Puis j'ai étudié la diversité mitochondriale naturelle, présente au sein d’accessions sauvages de quatre espèces du genre Lactuca, ou la diversité mitochondriale induite. Celle-ci générée en utilisant soit un composé génotoxique soit des mutants pour des gènes nucléaires codant des protéines impliquées dans la maintenance et la ségrégation de l’ADNmt. Parmi les mutants sélectionnés nous avons décidé de nous focaliser sur deux d’entre eux : un mutant de la protéine RADA présentant un phénotype sévère, associé à une importante instabilité de l'ADNmt par recombinaison, et un mutant de la protéine OSB2 que nous pensions lié à un phénotype de stérilité mâle. Il s’est avéré que nous avions sélectionné de façon indirecte dans cette famille de mutants osb2 un nouveau gène de stérilité que nous avons par la suite identifié comme étant CCoAOMT1, codant pour une caffeoyl coenzyme A méthyltransférase.