Traitement des douleurs neuropathiques : évaluation préclinique de la combinaison THN101, entre amitriptyline et méfloquine.
Auteur / Autrice : | Baptiste Letellier |
Direction : | Michel Barrot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Neurosciences |
Date : | Soutenance le 24/02/2020 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut des neurosciences cellulaires et intégratives (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Frédéric Simonin |
Rapporteurs / Rapporteuses : Lauriane Ulmann, Cyril Rivat |
Mots clés
Résumé
Les douleurs neuropathiques représentent un enjeu de santé dans les pays vieillissants comme la France. En effet, leur survenue impacte significativement la qualité de vie des patients, sur les plans privé et professionnel. De nos jours, la prise en charge médicale de ces douleurs se fait en première intention avec des antiépileptiques ou des antidépresseurs, dont l’amitriptyline. Néanmoins, ces traitements, dont le délai thérapeutique peut être long, ne sont pas systématiquement efficaces ou entrainent des effets indésirables parfois invalidants. Par conséquent, les recherches visent à mieux connaître la physiopathologie des douleurs neuropathiques et les mécanismes d’action de leurs traitements. Un certain nombre d’études chez l’animal ont mis en évidence un remodelage glial lors de la mise en place des neuropathies, impliquant les jonctions communicantes. Or, la modulation des protéines transmembranaires qui les composent a montré des effets bénéfiques sur les symptômes douloureux dans de nombreux modèles. Aussi, la co-administration d’amitriptyline et de méfloquine (modulateur glial) permet d’améliorer significativement les effets induits par le traitement de référence seul, dans des modèles in vitro ou in vivo. L’objectif de cette thèse a été d’en déterminer les mécanismes d’action dans un modèle préclinique.