Le développement de l'architecture gothique à Saint-Georges de Sélestat au XIIIe siècle : une démonstration du pouvoir municipal ?
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Auteur / Autrice : | Camille Demange |
Direction : | Marc Carel Schurr |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 19/11/2020 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales – Perspectives européennes (Strasbourg ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Arts, civilisation et histoire de l'Europe (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Plagnieux |
Examinateurs / Examinatrices : Élisabeth Clementz | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Plagnieux, Thomas Flum |
Mots clés
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Mots clés contrôlés
Résumé
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Sélestat est d’abord un prieuré sous la tutelle de moines venus de Conques, qui y disposent d’une église dédiée à Sainte-Foy. La localité se dote d’une magistrature partagée entre l’Empereur et le prieuré en 1217, date du début de la construction de la nouvelle église paroissiale Saint-Georges. Tandis que les parties orientales sont inspirées par les solutions nouvelles du choeur de la cathédrale de Toul et des églises gothiques de la Bourgogne, la nef se caractérise par un retournement de projet dont l’enjeu est de trouver un équilibre entre les traditions de construction romanes et les recherches de l’architecture gothique. Ce projet découle de la rivalité entretenue tout au long du Moyen Âge par les clergés de ces deux églises.